Schnock

Schnock. La revue des Vieux de 27 à 87 ans, Ed. La Tengo, rédacteurs en chef : Christope Ernault et Laurence Rémila
Connaissez-vous Schnock, la revue des Vieux (avec majuscule) de 27 à 87 ans ? Non ? Mais quelle erreur ! Bon, soyons honnête, je dois cette récente découverte au même Pierre qui me prêta Mangez-le si vous voulez de Jean Teulé (merci Pierre). Cette fois-ci, le feuilletage de cette revue à l'heure de l'apéro chez les amis susnommés (enfin, lui, elle c'est Sophie) n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Oui, je sais ça ne veut rien dire, puisqu'un feuilletage -je ne suis même pas sûr du mot- certes peut faire du bruit, mais en général on ne le fait pas suivre de cette expression toute faite, mais c'est pour l'image ; remarquez bien que je parle d'image parce que je parle de sourd, si je parlais d'aveugle, eh bien, euh... je ne sais pas je sens que je m'enfonce un peu...
Pouf, pouf, revenons à cette oreille de sourd, de pas sourde d'ailleurs, qui prolongée d'un visage et d'un corps ressemble étrangement à Madame Yv qui a eu la bonne -l'excellente- idée de filer à la librairie commander trois numéros de Schnock pour me les offrir à mon anniversaire. Pas les derniers, non, ceux qu'elle a jugés les plus ciblés pour ma pomme :
- le numéro 3 (été 2012) : avec Jean Yanne en couverture et donc un gros dossier sur lui (c'est la photo qui illustre mon article)
- le numéro 6 (printemps 2013) : dossier sur Serge Gainsbourg
- le numéro 12 (automne 2014) : dossier sur Pierre Desproges
Autant dire que je valide ce choix judicieux et difficile, car si vous allez sur le site de Schnock, eh bien, vous vous apercevrez que -presque- tous les numéros sont tentants. Je n'ai lu pour le moment que celui que je présente en couverture (dessin de Erwann Terrier) et bon, y'a rien à dire si ce n'est que c'est une lecture passionnante et instructive. Ciblée années 60/70/80/90, la revue s'attarde sur les personnalités, les films, les musiques, les phénomènes de société qui ont marqué ces décennies. Beaucoup de plumes pour différents articles, toujours culturels aussi divers que Michelle Torr et son album country (raconté par Laurent Chalumeau), le lapin du métro parisien qui montre aux enfants qu'il ne faut pas se pincer les doigts dans les portes, l'invention des lunettes de soleil, les pornars (polars et pornos) de la Brigandine, ...
Pour plus de détails, je vous invite à visiter le site de la revue, à lire un exemplaire et je crains pour vous que vous ne puissiez vous arrêter à ce premier, d'autres suivront forcément... En plus, cette revue est au format livre, elle tient dans un sac aisément. Tout pour plaire.
Pour finir, ci-dessous les couvertures des deux numéros qui m'attendent et du dernier sorti (Michel Audiard)