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Le château de mon père. Versailles ressucité.

Publié le par Yv

Le château de mon père. Versailles ressuscité, Maïté Labat, Jean-Baptiste Véber, Stéphane Lemardelé, Alexis Vitrebert, La boîte à bulles, 2019

1887, le jeune Pierre de Nolhac arrive à Versailles avec sa femme Alix et ses deux garçonnets pour prendre ses fonctions d'attaché au château qui joue alors les beaux endormis et n'a pas l'heur de plaire à la récente république, lui le symbole de la monarchie absolue. Il tente d'inventorier les œuvres présentes au château. Cinq années plus tard, il devient conservateur et décide de taper fort pour faire bouger le monument et le rendre attirant.

C'est la vraie histoire d'une vraie personne que je ne connaissais pas, Pierre de Nolhac qui a redonné vie au château de Versailles qui végétait depuis plusieurs années, qui avait subi des transformations sous le dernier roi de France, pas à son avantage. Maïté Labat et Jean-Baptiste Véber scénarisent cette histoire, Stéphane Lemardelé est au storyboard, sur la base des souvenirs des descendants de Pierre de Nolhac et de ses propres souvenirs publiés et plus largement sur l'époque décrite, de 1887 à 1936, date de sa mort. Je n'avais pas à l'idée que ce château si réputé eût pu tomber dans un certain oubli ou plutôt dans une quarantaine certaine et c'est une excellente idée que de retracer l'histoire de l'homme qui a voulu lui redonner son éclat et en faire non pas le "Versailles des rois mais celui de la République" (M. Labat), malgré les oppositions et la réticence des uns et des autres. Les deux scénaristes racontent également la vie personnelle de Pierre de Nolhac et sa dureté envers sa femme et ses enfants -l'époque voulait qu'un homme de sa condition ne laissât pas sa femme travailler et qu'il décidât de l'avenir de ses enfants-, un peu laissés de côté par rapport au château.

Alexis Vitrebert dessine, et là, il faut dire qu'on accroche ou pas. Un lavis noir et blanc à la gouache. Je trouve que ça colle parfaitement au sujet, ça lui donne une classe, une distinction de bon aloi. Pour qui a visité Versailles, il y retrouvera la splendeur, on voit même le marbre des colonnes.

Un album rare et superbe, original. J'aime beaucoup. En lice pour le Prix BD des Lecteurs.

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Dans la tête de Sherlock Holmes. L'affaire du ticket scandaleux (1)

Publié le par Yv

Dans la tête de Sherlock Holmes. L'affaire du ticket scandaleux (1), Cyril Lieron, Benoît Dahan, Ankama éditions, 2019

Sherlock Holmes s'ennuie et trompe le temps en s'injectant de la drogue, lorsqu'un collègue de Watson arrive au 221B Baker street, accompagné d'un policier. L'homme est mal en point, ne se souvient pas de sa nuit mouvementée. Watson donne son diagnostic, et Holmes, fidèle à lui-même, sent une affaire hors du commun : un complot de grande ampleur.

Sélection pour le Prix BD des Lecteurs. La première impression en voyant l'album est la surprise tant il est beau. La tête de Holmes sur la couverture est évidée. Et ouvrir le livre et tourner les pages c'est prendre le risque de tomber totalement en admiration devant le travail du dessinateur Benoît Dahan et du scénariste Cyril Lieron.

La lecture de l'ouvrage nécessite une attention toute particulière pour ne rien rater des détails qui permettent de bien comprendre le raisonnement de Holmes ou d'autres plus marrants qui concernent Watson. L'ambiance est gothique, les dessins et la mise en pages somptueux. Quelques trouvailles amusent les lecteurs et les lectrices et rajoutent du plaisir, comme s'ils étaient dans un jeu de société et qu'ils menaient l'enquête en même temps que le célèbre détective. On aurait tendance à s'arrêter aux dessins, mais le scénario est fort habile, les choses gentiment et subtilement amenées, tortueusement oserais-je, comme dans le cerveau de Holmes.

Aucune fausse note pour cette bande dessinée, du grand art qui m'a réjoui de bout en bout. Ah si quand même une : il faudra attendre le tome 2 pour connaître la fin de l'histoire, mais pas grave, lorsqu'il sortira, je devrai relire le tome 1, je m'en réjouis d'avance.

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Priscilla

Publié le par Yv

Priscilla. On choisit pas sa famille, Lætitia Coryn, Glénat, 2020

Priscilla, 6 ans et demi, fillette épanouie et enjouée grandit entre son père et sa mère, euh, comment dire ?... bas de plafond. Dans l'entourage de Priscilla il y a aussi son oncle, veuf, homophobe, sexiste, raciste et papa d'un garçon malade ; Jean-Mi un copain de son père, trentenaire qui aime les jeunes femmes, et Tarek et son fils Mehdi, le fiancé de Priscilla, au grand dam de ses parents.

Ouh la, ça commence très fort... Dès le premier gag on est dans le bain de l'humour trash et noirissime. Tous les sujets sont abordés par les parents de Priscilla et leurs amis, beaufs parmi les beaufs : le racisme, l'homosexualité, la sexualité tout court ouvertement expliquée à Priscilla (qui, je le rappelle a 6 ans et demi), la pédophilie, le sexisme, ... Enfin aucun sujet n'est tabou. C'est méchant, sale et on rit, jaune, parce que ces propos, on peut les avoir déjà entendus dans la vraie vie.

Autant je n'avais pas aimé Le péril vieux de l'autrice, autant là j'ai aimé. Ça dépote et décoince, ça fait du bien de rire de tous ces sujets politiquement incorrects. Certes, on s'abstiendra de rire avec certaines personnes : celles qui ne goûteront pas les détails de certaines cases : poster de L. Wauquiez dans une chambre d'hôpital, à côté d'une affiche contre l'avortement et du dernier livre d'E. Zemmour, tout un environnement explicite des personnages de Lætitia Coryn.

Préférez ne pas mettre ce livre entre toutes les mains, même si l'héroïne est une fillette de 7 ans à la fin du volume (elle a fêté son anniversaire dignement), il s'adresse à un public averti qui saura lire au-delà du premier degré.

Sélection pour le Prix BD des Lecteurs.

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Saison des Roses

Publié le par Yv

Saison des Roses, Cholé Wary, Ed. FLBLB, 2019

Barbara est la capitaine de l'équipe de football les Roses de Rosigny. Cette année, leurs bons résultats leur permettent de jouer la qualification pour le championnat national féminin U19. Mais les garçons, avec moins de panache, jouent également pour le championnat national. Le club, en délicatesse financière décide de privilégier les garçons. Barbara et ses copines, énervées, décident de ne pas se laisser faire et de sauver l'équipe.

Sélection pour le Prix BD des Lecteurs. Je ne suis pas fan ni connaisseur du football et du monde qui tourne autour, mais il serait mesquin de ma part de m'arrêter à cela. Certes, l'album traite allègrement de ce sport et des efforts et du travail à produire pour arriver à des résultats. Toujours plus importants pour les filles que pour les garçons. Car c'est surtout de cela dont il est question : la différence entre les mecs et les filles. L'équipe masculine malgré le peu d'efforts de ses joueurs jouera l'an prochain en national pour l'image du club. Les filles, elles, vont devoir prouver leur valeur, se démener, se défoncer, et malgré cela ne seront pas sûres de leur avenir. Même si le sport féminin est de plus en plus médiatisé, il reste toujours très en deçà de la représentation de son homologue masculin dans les médias et auprès du public. Surtout dans certains domaines, tel le foot.

J'avoue qu'il m'a fallu m'habituer au trait rond et parfois imprécis de Chloé Wary et à ses couleurs pastels, comme si l'album était resté au soleil qui en aurait altéré certaines teintes, d'autres étant restées à l'ombre, vives. Et puis, ce qui m'a un peu gêné devient une signature, un plus évident. C'est peut-être un détail que tous les lecteurs et lectrices ne noteront pas, mais les ciels de Chloé Wary sont superbes.

Très bel album, un peu long cependant, qui malgré le contexte footballistique pas dans mes goûts, est très convaincant et aborde le féminisme, la différence hommes/femmes dans le sport, le travail, les médias de manière originale et directe.

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Le Nouveau Président

Publié le par Yv

Le Nouveau Président, Yann Rambaud, Delcourt, 2019

L'ancien Président à disparu, une nouvelle élection dont les résultats sont imminents a été organisée. A peine élu, le Nouveau Président fait face aux puissants lobbys du Parmesan qui n'hésitent pas à menacer physiquement tous ceux qui s'opposent à eux. Le Nouveau Président hésite.

Moi aussi, j'hésite : est-ce un pur chef d’œuvre absurde, loufoque, totalement frappadingue ou une escroquerie, une BD ratée ? En fait, je suis entre les deux. J'ai eu du mal à entrer dedans, et puis, je me suis pris au jeu, à l'humour franchement décalé avant de me lasser. Il faut se laisser faire, sans trop se poser de questions, mais même avec cette méthode, je me suis dit que ce n'était qu'une succession de blagues plus ou moins bonnes, de facilités et de vraies trouvailles, sans but précis, sans fil conducteur. C'est un peu vain. Ce qui est très bon, c'est que malgré des traits esquissés, des yeux absents, on reconnaît les personnages qui sont mis dans des situations abracadabrantesques.

Sans doute ne faut-il pas trop se prendre la tête à la lecture de cet album : c'est une succession de blagues sur les travers des politiciens, des médias et de nous aussi un peu. Dès lors, si c'est un album ambitieux, censé dénoncer les turpitudes du monde politico-médiatique, c'est raté, parce qu'attendu et sans réelle invention. En revanche, si c'est un ouvrage qui voulait nous faire rire et sourire de manière décalée sur notre société actuelle, l'objectif est atteint.

Sélection du Prix Lecteurs de la BD.

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Aiôn

Publié le par Yv

Aiôn, Ludovic Rio, Dargaud, 2019

En 2312, Lexi Néel est réveillée après 12 années de sommeil forcé. Elle est envoyée sur la planète Aiôn de laquelle un message d'alerte a été envoyé. C'est Maxine, l'intelligence artificielle qui la reçoit, et Lexi découvre alors une base scientifique abandonnée et le cadavre du dernier chercheur l'ayant habitée.

BD lue dans le cadre du Prix BD 2020 de Lecteurs.com pour lequel j'ai été juré cette année. Six titres dont je vais parler les six prochains jours. Un par jour, et on commence par le premier reçu, pas mon favori. Les autres suivent dans le sens croissant de mon intérêt. Suspense...

Atmosphère Science Fiction, qui, a priori, n'est point mon genre, mais il m'arrive parfois d'être agréablement surpris. Pas là. L'album n'est pas déplaisant, le dessin est soigné, charmant, souvent seul, sans texte, donc plus libre d'interprétation. Mais le scénario est mince et peu original. Le voyage dans le temps est un thème souvent exploité en SF. Ludovic Rio fait dans la répétition de ses cases et son histoire s'étale un peu longuement à mon avis sans apporter d'originalité.

Un poil déçu donc, mais album qui pourra ravir nombre de lectrices et lecteurs, notamment dans les plus jeunes.

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Cannonball

Publié le par Yv

Cannonball. L'adolescence n'est pas une chanson douce, Sylvia Hansel, Intervalles, 2020

Cinquante chansons. Une autobiographie en cinquante chansons rock, tel est le résumé de ce livre. Sylvia, née au début des années 80 écoute et lit sur le rock depuis sa pré-adolescence, en total décalage avec ce que les jeunes de l'époque écoutent. Mal dans sa peau, réservée, en délicatesse avec ses parents, elle se réfugie dans la musique, le rock. D'abord le Velvet  Underground et Lou Reed, puis les Rolling Stones, The Who, The Breeders...

Chaque chanson choisie par l'autrice et décrite lui rappelle un moment douloureux ou joyeux de sa vie.

Une quinzaine d'années de plus pour moi et élevé dans la chanson française, à grands coups d'émissions de Maritie et Gilbert Carpentier, le décalage est grand. Déjà, Cannonball, pour moi, c'est Supertramp... moins rock que The Breeders, autant dire que c'est mal parti entre Sylvia et moi. Fort heureusement, avec le temps, et pour parfaire et surmonter mon handicap-variétés-françaises-des-années-70, j'ai découvert pas mal de groupes dont Syvlia Hansel parle et je les écoute toujours plus ou moins régulièrement. Et surtout, certes, moins rock, j'ai découvert mon Graal, FIP...

La liste est résolument rock, parfois trop pour mon ouïe sensible. Certains groupes m'étaient totalement inconnus ou j'en connaissais le nom mais pas les titres ou vice-versa, ce qui m'a permis de les découvrir, car avec ce genre de livres, on va forcément chercher sur un site d'écoute musicale les morceaux choisis. Si les entrées sont musicales, elles ne sont finalement que le contexte et le prétexte pour parler d'une adolescence compliquée -mais laquelle ne l'est pas-, dans une famille qui implose, des déménagements et éloignements des amies. Une jeune isolée parce que loin des goûts des jeunes de son âge et loin des préoccupations du moment. Décalée donc. La musique est ce qui tient Sylvia, ce qui, dans l'adversité, lui permet de tenir. L'objectif étant d'apprendre la guitare et de monter un groupe. C'est aussi le passage à l'âge dit adulte et l'ouverture à la conscience politique et là, c'est davantage Sylvia qui a un handicap sur moi : propos familiaux beaufs et racistes, réactionnaires auxquels j'ai plus ou moins échappé (bon, il y a toujours un tonton, un cousin ou autre qui cumule ces 3 tares et d'autres encore...)

Sylvia Hansel est cash, directe et se moque aisément des gens qui ont mauvais goût -entendons ceux qui n'ont pas les mêmes qu'elle- sans omettre de se moquer d'elle-même. J'ai commencé ce livre, emballé, puis cinquante chansons, ça fait un peu long et certaines chroniques sont davantage des critiques rock que des bribes de l'adolescence de l'autrice et m'ont moins intéressé. Mais on sent bien tout le pouvoir de la musique, tout ce qu'elle a permis à la jeune fille puis jeune femme de réaliser et de surmonter. Le rock en tant que ressource. Il est aussi un marqueur de la société, il se féminise, aborde des sujets longtemps laissés de côté comme la pression sociale, le rapport de classe, critique les puissants et les décideurs. Le livre de Sylvia Hansel se déguste par petites touches, histoire de bien découvrir en même temps que le texte, la chanson qui l'illustre.

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L'île abandonnée

Publié le par Yv

L'île abandonnée, Pierre Pouchairet, Palémon, 2020

La commandant Léanne Vallauri et ses amis sont installés à bord d'un Airbus qui les ramène en France après leurs vacances à New York et qui devrait arriver avant la tempête d'une force peu commun qui est annoncée en France et qui devrait être particulièrement violente en Bretagne.

Avant que l'avion ne décolle les services américains ont de sérieux doutes sur certains passagers qu'ils soupçonnent de vouloir perpétrer un attentat et sans doute faire sauter l'avion au-dessus de Paris provoquant ainsi des milliers de victimes. Les autorités françaises interdisent à l'Airbus le survol de la métropole. Il doit donc se poser à Ouessant, juste avant l'ouragan annoncé. C'est là, dans une ambiance cauchemardesque, que Léanne et ses amis devront tenter de faire la lumière sur les doutes américains.

La série Les trois Brestoises avec Léanne commandant de police, Vanessa psychologue et Élodie médecin-légiste est hautement addictive et cette cinquième aventure n'échappe pas à la règle. Privilégiant cette fois-ci l'action, le rythme et la vitesse, Pierre Pouchairet écrit-là un roman catastrophe très cinématographique, qui change un peu des premiers tomes tout en gardant ce qui en fait le sel. C'est bien parce qu'on ne s'ennuie pas, pas le temps, et que la série ne ronronne pas, comme parfois d'autres le font -pas celles que je lis, d'autres- ; enfin, ça ça m'arrive davantage avec des séries télévisées qui à force de saisons s'épuisent et moi avec. Là, rien de tout cela, c'est fou et lorsque l'on croit que le pire est arrivé, on s'aperçoit quelques lignes plus loin qu'il n'en est rien, puisque l'imagination du romancier pousse les limites. 

Toujours attaché à l'actualité, aux thèmes qui rendent notre société violente : le terrorisme, la peur, la soif de vengeance, l'auto-défense, la haine des flics, ... Pierre Pouchairet construit un polar riche et dense dans lequel il n'hésite pas à mettre en scène les présidents français et ses ministres et leurs homologues étasuniens et notamment le "twitteur compulsif", et c'est très crédible. La vie de ses héroïnes est un peu en retrait, elles n'ont que le temps de penser à l'immédiat, pas à leur avenir. Et dans les circonstances décrites, on les comprend. Vivement la suite de cette série plus qu'excellente...

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Nantes Bang ! Bang !

Publié le par Yv

Nantes Bang ! Bang !, Stéphane Pajot, D'Orbestier, 2020

Onze quartiers de Nantes, onze nouvelles. Recueil noir et rock et local. Stéphane Pajot, journaliste à Presse Océan et écrivain, moult fois ici chroniqué fait le tour de la ville qu'il affectionne tant et qu'il connaît par cœur. Parfois, c'est son journaliste fétiche qui est le narrateur, Mathieu Leduc. Parfois, il est absent. Mais toujours la ville est là et ses habitants, ceux de la nuit, ceux qui fréquentent les cafés-concert, les rades où les habitués se rencontrent, les musiciens, les rockeurs...

Chez Stéphane Pajot, tout est élégance et simplicité. Ses personnages ressemblent à ceux qu'on croise tous les jours, sans doute parce qu'ils sont ceux qu'il croise tous les jours : les patrons de bar, les copains, les journalistes, photographes, musiciens... Très attaché à Nantes, il la raconte en détail ce qui ravit le Nantais -ou presque- que je suis et qui ne connaît pas tout et qui ravira ceux qui ne connaissent pas la ville, comme une première visite.

Une petite inclinaison pour Cimetière Saint-Jacques (Nantes sud), parce que d'abord l'histoire me plaît mais aussi parce que c'est le quartier de mon enfance. Pour ne rien cacher, j'avais envisagé d'écrire cette recension en détaillant mes nouvelles préférées, comme je la fais souvent pour les recueils de nouvelles. Mais toutes me plaisent parce qu'elles mettent en scène des gens simples et les relations qui les lient. L'amitié qui fait faire des choses folles. Elles peuvent aussi parler de vengeance, de meurtre, n'oublions pas que c'est du noir. L'alcool et le rock coulent en abondance, n'oublions pas que c'est du noir. Et parfois, elles flirtent avec le "no future", n'oublions pas que c'est du noir.

Si l'on connaît l’œuvre de Stéphane Pajot, on peut reconnaître tel ou tel personnage parce la nouvelle qui lui est consacrée est devenue un roman, et c'est un plaisir que de plonger dans les origines. Si l'on ne connaît pas les livres de Stéphane Pajot... eh bien c'est un tort que l'on peut contredire en lisant ce Nantes Bang ! Bang ! qui bénéficie en outre, d'un couverture superbe.

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