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Les orpailleurs

Publié le par Yv

Les orpailleurs, Thierry Jonquet, Gallimard, 1993
Un cadavre en décomposition est retrouvé dans une soupente destinée à la démolition. Un cadavre de femme avec la main droite tranchée. Très peu d'indices : seul un pendentif en main de fatma. Les inspecteurs Dimeglio et Rovère sont chargés de l'enquête ; le dossier est confié à la juge d'instruction, toute fraîche arrivée de Province, Nadia Lintz.
Première chose qui m'a surpris dans ce polar, ce sont les noms des protagonistes que l'on retrouve dans une série télévisée de France 2 : Boulevard du palais. Normal, puisque, renseignements pris, les personnages de la série sont bien directement dérivés de ce roman. Série que j'aime bien d'ailleurs !
Ce qu'il y a de bien dans ce polar c'est que Thierry Jonquet ne se contente pas de nous décrire des meurtres et des cadavres. Chaque personnage est soigné, décrit assez minutieusement, aussi bien physiquement -mais malgré cela je n'ai vu que les têtes des acteurs incarnant les personnages- que psychiquement. Chacun traîne un passé plus ou moins lourd. Rovère est accro à l'alcool depuis que son fils a eu un accident, Nadia Lintz vient de se séparer de son mari et l'on sent une histoire de famille pas très glorieuse, ... Ils ont tous une vraie épaisseur : on pourrait presque s'attendre à ce qu'ils reviennent dans d'autres romans de Jonquet, ce qui n'a pas l'air d'être le cas. Renseignements pris, merci Dasola, ils sont aussi dans Moloch.
Le roman n'est pas écrit à un rythme haletant : il se lit au même tempo. Les cadavres s'accumulent, l'enquête piétine. Tous les enquêteurs avancent selon leurs intuitions, selon les indices, les révélations, affrontant plus ou moins heureusement les embûches que la vie leur tend. Dans Les orpailleurs, les meurtres emmènent les policiers et la  juge sur des chemins insoupçonnés voire improbables à la lecture des premières pages.
Dans certains polars, les personnages sont là pour servir d'alibi à des meurtres sordides, plus ou moins bien décrits : dans celui-ci, les crimes sont le très fort contexte permettant à Thierry Jonquet de décrire une très belle galerie de personnages.
D'autres avis : aproposdelivres, lilibook

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Le dernier crâne de M. de Sade

Publié le par Yv

Le dernier crâne de M. de Sade, Jacques Chessex, Grasset, 2009
Dans la première partie du livre, Jacques Chessex raconte les six derniers mois de la vie du marquis de Sade, emprisonné à Charenton, mais continuant de se livrer à des jeux sexuels assez dégradants pour lui, en compagnie d'une jeune fille de 15/16 ans. Dans la seconde partie, l'auteur nous parle du crâne du marquis qui, après avoir été exhumé fait des voyages et des séjours étonnants, continuant de provoquer brûlures et désirs.
J'ai beaucoup apprécié les deux précédents livres de Jacques Chessex (Le vampire de Ropraz et Un juif pour l'exemple), malgré des fins ratées -avis très personnel- et un aspect "coincé et rigide" de sa vision des événements. Je m'attendais donc à tomber dans une espèce de morale concernant le sulfureux marquis, ainsi d'ailleurs que peuvent le laisser présager les 3 pages du premier chapitre. Et puis, j'ai été fort surpris, car outre les descriptions fortes et crues des pratiques sexuelles et de la déchéance du marquis, on sent que l'auteur a pour lui une certaine admiration. Je me demande même dans quelle mesure Jacques Chessex n'a pas pris un malin plaisir (sadique ?) à ses descriptions scabreuses. Il a un détachement par rapport aux pratiques de son héros, mais est lui aussi attiré par l'aura de ce personnage, comme tous ceux qui l'entourent d'ailleurs.
J'ai donc lu ce livre à la lumière de mes précédentes lectures de l'auteur et le crâne de M. de Sade qui voyage dans la seconde partie du livre, m'est apparu comme une image du démon, de Satan. Il émet une lumière rouge-orangée, provoque des brûlures et le désir chez ceux qui l'approchent. Cette fois pourtant, Jacques Chessex ne le repousse pas, ne le juge pas, il semble même beaucoup s'amuser des aventures post-mortem de ce crâne.
Ce que j'ai lu de Jacques Chessex ne peut laisser indifférent. Ce livre ne déroge pas à cette règle.
D'autres avis chez Ys, Mango, Dasola.

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Une femme allemande

Publié le par Yv

Une femme allemande, Fabienne Swiatly, Ed. La fosse aux ours, 2008
Fabienne Swiatly dresse le portrait d'une femme, née en Allemagne, avant la seconde guerre mondiale, qui va subir, jeune fille, ces événements, va ressentir, jeune femme, la difficulté d'être du côté des vaincus, va vivre, le reste de sa vie en France auprès d'un ancien soldat devenu son mari. "Une vie de peu où le désir et l'envie s'étiolent au fil du temps."
Dans le même style d'écriture que Gagner sa vie, l'auteure raconte donc la vie de cette femme allemande, pleine de rêves et d'envies qui a eu le tort de naître du côté des vaincus. Elle croit échapper à une vie difficile en venant en France, mais se retrouve mal mariée, vivant dans une maison sans confort avec son mari, leurs enfants et ses beaux-parents. Personne au village ne le surnomme autrement que "l'Allemande".
Audacieux et osé, parce que si on a pu beaucoup lire sur la guerre et ses désastres, peu d'écrivains se sont penché sur les rêves, désillusions, et vies des Allemands vaincus. Fabienne Swiatly s'y atèle et brosse un portrait désabusé, mélancolique et il faut bien le dire, un triste constat de la vie de cette femme. Belle écriture, beau portrait.
Cécile en parle aussi.

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Le papillon de papier

Publié le par Yv

Le papillon de papier, Diane Wei Liang, Nil éditions, 2010
Chine, fin du XXème siècle, Lin est libéré du camp de travail dans lequel il a purgé une peine de huit ans pour avoir participé aux événements de la place Tienanmen, en 1989.
Dans le même temps, Kaili, jeune chanteuse à la mode disparait. Son producteur, M. Peng fait appel à Wang Mei, détective privée pour la retrouver.
J'ai reçu ce roman policier grâce au partenariat de l'éditeur (en fait, Nil éditions fait partie du groupe Robert Laffont) et de B.O.B. A l'ouverture de l'enveloppe, j'ai vu une couverture magnifique : un beau rouge vif avec le papillon noir et blanc. Maintenant, reste à savoir si le contenu vaut le contenant. Eh bien, je suis assez satisfait de ma lecture. Alors, certes, ce n'est pas le polar du siècle, et l'enquêtrice manque un peu d'épaisseur, mais l'insertion dans la société chinoise est intéressante.
Ce qui est bien avec les livres c'est que l'on voyage. Très récemment, je suis passé au Royaume-Uni, en Suisse, à Versailles, en Italie, en Russie et donc en Chine maintenant, avant de repartir pour l'Italie. Je suis dans un état... Ca doit être le décalage horaire ???
Bon, revenons à notre enquête : on se doute que les deux histoires développées en parallèle vont se rejoindre. La confirmation arrive d'ailleurs assez rapidement. L'enquête, même si elle n'est jamais désagréable, n'est pas l'intérêt principal du livre à mes yeux. J'ai beaucoup aimé la description de la société chinoise : la difficulté de vivre au quotidien, le soutien des uns et des autres pour s'en sortir, l'impossibilité des autochtones de dire réellement leur façon de penser parce qu'ils ne savent jamais si leur interlocuteur ne va pas les dénoncer, la trahison, la difficulté d'être une fille ou une femme en Chine. Je me doutais de tout cela, mais là, c'est écrit par quelqu'un qui l'a vécu et qui, selon l'éditeur, était sur la place Tienanmen la veille de la sanglante répression.
Encore une fois -ça m'arrive assez souvent- je trouve que le contexte sauve très largement ce roman. Néanmoins, je ne serais pas contre suivre Wang Mei dans ses prochaines enquêtes -enquêtes qu'elle mène sous le couvert d'une entreprise de conseil, puisque les détectives sont interdits en Chine ! 
A bientôt donc, j'espère pour de prochaines aventures. 

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La remorque

Publié le par Yv

La remorque, Bruno Poissonnier, Métailié, 2010
Armand Armandeau, batelier depuis quarante ans, voyage avec sa femme et ses deux fils sur La Bièvre, sa péniche. Paul, le plus grand des garçons est handicapé, et Laurent le cadet, 19 ans, a choisi, pour la première fois que son père le laisse faire, un voyage sur le Rhône : une belle livraison à l'aller, sans souci ; mais le fret du retour est plus difficile à trouver et la remontée s'annonce sous de mauvais auspices. La tempête menace, et la vieille péniche au moteur trop faible est obligée de sa faire tracter par une plus récente, plus moderne. Au grand désespoir de Laurent qui rêve de moderniser La Bièvre et d'Armand qui se revoit quarante ans plus tôt, la péniche tractée par les chevaux sur les chemins de halage.
"Ce court récit restitue, dans un style à la fois simple et poétique, un monde qui disparaît." (4ème de couverture). Il y a effectivement pas mal de nostalgie, de mélancolie dans ce livre. Bruno Poissonnier a été batelier, et il écrit comme j'imagine un voyage en péniche doit se passer. De la lenteur, des coups de colère, des peurs lorsque l'orage gronde et que la pluie tombe en un rideau quasi infranchissable et que le batelier sent que son bateau ne peut plus avancer. Sans aide, la famille et la péniche sont livrées aux éléments. Nostalgie aussi lorsque l'auteur décrit les soirées familiales autour d'un repas, de musique jouée par le père. Famille particulièrement soudée malgré les colères du père envers son fils qui a choisi ce voyage, et les rebuffades de ce fils qui commence sa vie d'homme. Car c'est aussi le récit du passage à l'âge adulte et aux responsabilités de Laurent. Il ose, prend des risques, tient tête à son père et rêve de faire sa vie.
Rien de bien original me direz-vous ? Non, si ce n'est que Bruno Poissonnier place son histoire dans un cadre peu décrit, tombant peu à peu dans l'oubli et la disparition, dans un contexte écologiquement et naturellement mouvementé. Son écriture "simple et poétique", ses personnages eux-mêmes simples et communs, des gens que l'on peut rencontrer tous les jours, donnent une vérité à son très beau récit.
Tout cela en 91 pages, glossaire exhaustif compris, auquel il ne faut pas hésiter à se référer lorsqu'un terme technique débouche au coin d'une phrase : tout s'éclaire alors.

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La ville insoumise

Publié le par Yv

La ville insoumise, Jon Fasman, Ed. Seuil, mars 2010
Jim Vilatzer, 32 ans, employé du Delicatessen familial dans la banlieue de Chicago s'ennuie et déprime légèrement lorsqu'il pense à ce qu'il a fait de sa vie. Ce qui ne l'aide pas à voir sa vie sous un bel angle, c'est qu'il doit vingt quatre mille euros à des créanciers, tenanciers d'une salle de jeux, qui ne plaisantent pas avec les dettes. Aussi, lorsqu'on lui fait la proposition d'aller interviewer en Russie (pays d'origine de ses grands-parents, dont il parle la langue) des rescapés du goulag, au profit d'une association de préservation de la mémoire, il saisit la chance de tout quitter sur le champ.
Lorsque Suzanne  du site Chez les filles m'a proposé le livre, j'ai accepté bien volontiers. Je la remercie, ainsi que l'éditeur, pour cet envoi. Vendu comme un thriller, ce livre tarde à décoller : les cent premières pages, sans être laborieuses sont un peu longues. L'intrigue est compliquée et je me suis perdu entre les Américains qui veulent récupérer de vieux scientifiques russes, les Russes qui ne veulent pas les laisser quitter le territoire, les escrocs qui les veulent eux aussi, une association pour la sauvegarde de la mémoire, ... Confus, très confus.
Les personnages sont à peine crédibles, notamment la jeune femme timide et coincée qui devient une redoutable espionne, efficace et sans trop de scrupules. Jim est mou, sans véritable envie, si ce n'est celle d'échapper à ses créanciers ; il se laisse porter par les événements.
La question que je me pose est : "pourquoi avoir voulu faire un thriller ? " Pour ce genre de littérature, c'est raté : un bon thriller est haletant quasiment de bout en bout. Ce livre n'est jamais haletant, même si les événements se précipitent à la fin du roman. L'idée d'engranger des témoignages d'anciens du goulag me semble séduisante. Dommage qu'elle ne soit qu'un prétexte !
Cependant, le livre n'est pas ennuyeux non plus. Le voyage et la visite de Moscou sont intéressants. Jon Fasman décrit une ville tenue par des bandes mafieuses, par des escrocs attirés seulement par l'argent, dans laquelle il ne fait pas bon traîner le soir, surtout si l'on est typé (c'est le cas de Jim). Racisme, corruption, flicage sont les maîtres de cette ville. Par ailleurs, il décrit l'architecture de Moscou, ville qui doit être magnifique. Il fait montre d'une grande sympathie pour les Moscovites, et pour les Russes en général qui réussissent à vivre dans un pays gouverné par les plus forts, les plus riches, ... En résumé, si vous passez sur une intrigue alambiquée et inutile, sur des personnages pas crédibles, vous pouvez partir pour un voyage instructif en Russie et à Moscou en particulier.

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Irrésistible ascension du vin Aglianico à travers le monde

Publié le par Yv

Irrésistible ascension du vin Aglianico à travers le monde, Gaetano Cappelli, Métailié, 2010
Ricardo est un universitaire de peu d'ambitions et étouffé par une femme qui réussit dans le domaine artistique. Il s'occupe de leurs quatre filles, pendant que sa femme flirte-et plus si affinités ?- avec les acteurs qu'elle dirige. Puis, un jour, il revoit un vieux copain d'école devenu la douzième fortune d'Italie qui lui propose de s'occuper de la communication autour du vin qu'il commence à produire. Riccardo abandonne provisoirement femme et enfants pour entrer alors dans un monde inconnu pour lui : la jet-set.
C'est un roman très original, non pas par le thème qu'il aborde, mais par l'écriture. Elle est tour à tour déroutante, énervante et séduisante. L'auteur fait des phrases très longues avec moult parenthèses et digressions qui peuvent perturber la lecture, l'alourdir et la rendre plus ardue. Je ne sais ce qui est de l'ordre de la traduction ou de l'édition originale, mais montrer l'accent des Italiens du sud en rajoutant des lettres dans les mots (le "g" notamment) n'est pas pour moi une trouvaille intéressante ; au contraire, cela rend le texte parfois difficilement compréhensible. Passés ces deux écueils, l'écriture et le phrasé particulier de Gaetano Cappelli deviennent la force comique du roman. Car ce roman est très drôle : les passages dans lesquels le narrateur raconte la vie des ancêtres de Graziantonio Dell'Arco (la douzième fortune d'Italie) sont particulièrement délectables. A ce propos, chaque personnage qui apparaît dans le roman a droit à sa biographie et à celles de ces ancêtres, à mon avis les plus beaux moments du livre. Un texte très différent de ce que j'ai déjà lu des éditions Métailié, pas forcément dans ceux que je préfère mais qui fait passer un bon moment de lecture joyeuse, et c'est déjà beaucoup !

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L'amour à Versailles

Publié le par Yv

L'amour à Versailles, Alain Baraton, Grasset, 2009


Au travers d'anecdotes, souvent inédites d'après l'éditeur, Alain Baraton, jardinier en chef du Parc de Versailles et chroniqueur sur France Inter, nous fait visiter Versailles. Il retrace le Versailles du début, sous Louis XIII, s'attarde sur celui des Louis suivants, XIV et XV surtout. Il écrit sur les maîtresses des uns et des autres, sur les mœurs, si on les juge à ce qu'il dit, particulièrement dissolues -et c'est mot encore bien faible !
Le problème, c'est que l'on ne sait trop ce qui est de l'historique avéré ou du fantasme de l'auteur. Il livre parfois ses impressions ou ses déductions sur telle ou telle favorite de roi. C'est gênant. Je sens également un brin de misogynie chez cet homme qui attribue à toutes les femmes de l'époque une sexualité exacerbée -pour ne pas dire plus vulgaire- qui écrit que dans les années du règne de Louis XV, pas une femme de plus de 16 ans, dans Paris était vierge : sur quelles preuves peut-il dire cela ? Tout est un peu comme cela : on mélange le vrai et l'estimation, le réel et le fantasme. En outre, quelques grossières erreur de style font tâche, comme quand parlant d'une favorite, il écrit : "Mme de Montespan, c'est le corps de Marylin Monroe doté de l'intelligence de Simone de Beauvoir. Elle est trop, elle le sait." (p.74) Trop quoi ? Tic de langage très actuel. Anachronique et inélégant.
Bon, livre pas déplaisant globalement, mais qui me laisse un goût d'inachevé et une sensation de ratage. Loin d'être inoubliable ! Loin d'être trop ...

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Lila, Lila

Publié le par Yv

Lila, Lila, Martin Suter, Ed. Christian Bourgois, 2004
David Kern est serveur dans un café branché d'un grande ville. Un soir, Marie, très jolie jeune femme entre dans ce bar et David tombe sous son charme. Il fait tout pour lui plaire. Jusqu'à lui confier, pour simple lecture, un manuscrit qu'il a trouvé dans le tiroir d'une vieille table de chevet chinée chez un brocanteur. Sans penser aux conséquences possibles, il a scanné ce manuscrit et l'a signé de son nom pour impressionner Marie. Mais Marie qui a adoré cette lecture l'envoie en secret à un éditeur. Tout s'enchaîne ensuite très rapidement. Le petit mensonge du départ devient la base du couple et David ne sait plus comment s'en sortir.
Je continue l'exploration de l'oeuvre de Martin Suter, toujours avec intérêt et très grand plaisir. Fidèle à lui-même, il entraîne ses personnages que rien ne prédestinait à une histoire extraordinaire, dans une suite d'aventures, de mésaventures. Ici, c'est le petit mensonge qui est la base de l'histoire qui prend ensuite des proportions énormes. L'irruption d'autres personnages au cours du livre vient semer encore plus de trouble et de suspense. Point de meurtres ni sang ni sexe : tout l'art de Martin Suter est de sonder l'humain, de le mettre dans des situations dans lesquelles, il est forcé de se poser des questions sur sa vie, le sens de celle-ci. Ses romans retiennent le lecteur, lui donnent envie d'aller au bout et d'en prendre un autre sans sombrer dans l'hémoglobine. Je lui en sais gré, moi qui ne suis pas forcément fan du rouge sang à toutes les pages.
Après le monde de la finance dans La face cachée de la lune, l'auteur aborde le monde de l'édition, dans lequel, si j'en crois ce qu'il dit, existent également quelques requins prêts à tout pour publier la "nouvelle star" du roman.
Pour La face cachée de la lune, je finissais mon billet en écrivant : "un roman à lire absolument !". Je ne peux que vous renouveler ce conseil en l'élargissant : auteur à lire absolument !
NB : un film a été tiré de ce livre : la bande annonce -en allemand- est visible sur plusieurs sites.

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