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Ça coince ! (26)

Publié le par Yv

Vivre, Milena Jesenska, Ed. Cambourakis, 2014 (traduit par Claudia Ancelot)..,

Milena Jesenska est née à Prague en 1896 et morte à Ravensbrück en mai 1944. Elle fut journaliste, traductrice de Kafka, femme assez libre, mariée et divorcée, convertie au communisme, résistante dès l'invasion de la Tchécoslovaquie par les nazis. Les textes publiés ici sont des articles parus dans divers journaux entre 1919 et 1939. Une partie bibliographie clôt le recueil. 

La première chose qui frappe c'est la modernité de la langue, sa limpidité ; je ne sais pas quelle est la part de la traduction dans cet aspect ; traduite dès 1950, la modernité ne serait peut-être pas aussi présente aujourd'hui. Les articles sont parfois légers, sur la mode, sur la vie enjouée à Vienne malgré la difficulté d'y vivre à l'époque ; dans la postface il est expliqué qu'en 1918, suite à la chute des Habsbourg, l'Autriche est réduite, au bord du gouffre, et malgré cela Vienne continuait à vivre comme si de rien n'était. On sent d'ailleurs chez Milena Jesenska une certaine légèreté teintée de profondeur. D'autres articles sont plus profonds, plus sérieux. Le recueil recense une palette assez large de l'auteure. Intéressant pour la connaître un peu mieux. Néanmoins, malgré tout cela, je ne me suis jamais vraiment senti captivé par les sujets. Il me manque pas mal de repères chronologiques et géopolitiques. Une date juste après le titre de l'article eut été la bienvenue. La biographie en début de volume ou alors des dates importantes en fin de volume, juste pour qu'on se repère plus aisément. 

Un échec sans en être totalement un puisqu'il m'a permis de connaître Milena Jesenska.

 

 

L'ombre des chats, Arni Thorarinsson, Métailié, 2014 (traduit par Eric Boury)..

Einar, journaliste à Reykjavik assiste au mariage de Katrin et Saga, deux femmes de ses amies. La fête est gâchée lorsqu'un paquet est ouvert, sordide, de très mauvais goût. Puis l'une des mariées meurt, un suicide de prime abord...

De cette série avec Einar, j'ai aimé Le septième fils, moins L'ange du matin. Ce que je reprochais à ce dernier, je pourrais le réécrire quasiment mot pour mot pour L'ombre des chats. Une action longue à démarrer, des considérations politiques qui m'échappent, des dialogues nombreux et peu pertinents, bref je m'ennuie. C'est une série qui peut avoir ses adeptes, d'ailleurs mon amie Véronique en parle bien sur Les huit plumes, je vous laisse donc avec elle pour une note positive.

 

polars 2015

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A
Flûte, l'ombre des chats m'aurait tenté !
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Y
<br /> <br /> D'autres ont aimé, je mets le lien vers un article positif...<br /> <br /> <br /> <br />
K
L'ange du matin m'avait ennuyée, pour les mêmes raisons, mais je n'ai pas récidivé!
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Y
<br /> <br /> Je ne le ferai plus moi non plus...<br /> <br /> <br /> <br />
P
Connais pas et connais pas : donc vite oublis ! Bisous
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Y
<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
A
Sur Milena, j'avais lu la biographie de Margarete Buber Neumann qui m'avait beaucoup intéressée.
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Y
<br /> <br /> De fait, je crois qua la biographie m'aurait davantage agréée<br /> <br /> <br /> <br />
C
si je devais parler de mes abandons, il en faudrait quantité de billets :)!
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Y
<br /> <br /> Je m'aperçois que finalement je n'en abandonne pas tant que cela... <br /> <br /> <br /> <br />
H
Je n'ai jamais été fan de Thoraninsson je comprends donc ton abandon !
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Y
<br /> <br /> Sur les trois lus, un seul aimé, le ratio est faible...<br /> <br /> <br /> <br />