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Ça coince ! (31)

Publié le par Yv

Pluie des ombres, Daniel Quiros, L'Aube Noire, 2015 (traduit par Roland Faye)..

"Costa Rica. Le corps d'un jeune homme est retrouvé mutilé, au bord d'une route à quelques mètres d'une école. La police en fait peu de cas car c'est un Nica, un immigré du Nicaragua, et il y a de la drogue dans le ventre du cadavre... Ce devait être encore un narcotrafiquant. Sauf que. Sauf que Don Chepe connaissait le garçon, et qu'il n'était certainement pas un dealer. Épaulé de son fidèle Gato, l'ex-guérillero devenu détective à ses heures se lance à la poursuite des coupables." (4ème de couverture)

Pas grand chose à dire sur ce polar, je l'ai lu jusqu'au bout, mais je suis passé totalement au travers. Évidemment, ça parle du racisme, de la difficulté d'aborder et d'intégrer l'autre s'il est différent, mais malgré cela, je n'ai pas réussi à vraiment m'intéresser à l'histoire. En fait, je crois que ce sont les deux personnages principaux qui m'ont dérouté.

D'autres comme Claude Le Nocher ont aimé.

 

 

Le gardien de nos frères, Ariane Bois, Belfond, 2016.

"En 1939, Simon Mandel a 16 ans. Entré dans la Résistance, il sera blessé au maquis. En 1945, la guerre lui a tout pris et notamment Elie, son petit frère, disparu dans des conditions mystérieuses. Dans une France désorganisée et exsangue, Simon embrasse une nouvelle cause, celle des Dépisteurs. Ces jeunes juifs, anciens scouts et combattants, ont pour mission de retrouver des enfants dont les parents ne sont pas revenus des camps. Silloner le pays à la recherche des siens est sans doute le seul espoir pour Simon de retrouver Elie." (4ème de couverture)

Je précise que ce livre m'a été envoyé comme ça au hasard, et le hasard fait parfois mal les choses. L'écriture se veut un rien lyrique, elle ne fait qu'enchaîner les platitudes : "Simon erre dans un pays blanc, ondoyant, une mer sans son ni lumière... Il flotte en âme libre dans un brouillard cotonneux." (p.27), style lourd et alambiqué. C'est lent, long, très long, page 30, j'ai l'impression d'en avoir lu 100, alors imaginez après 100 pages... et même 384 pages si l'on parvient à la dernière de ce roman...

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H
J'aime rarement les envois au hasard, sauf quand il s'agit de maisons d'édition amies comme Zulma ou Métailié ;-)
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Y
J'avoue que Zulma est rarement hors de la cible, ce qui est loin d'être le cas de Belfond, une maison avec laquelle j'ai du mal à accrocher
Z
Que deux, c'est moins que d'habitude
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Y
je suis plus tolérant... l'âge aidant
A
Apparemment, tu n'es pas arrivé à la fin du second roman.
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Y
euh, non...
D
Bonjour Yv, concernant Ariane Bois, je ne connais pas du tout cet écrivain. Et tu ne donnes pas envie. Je passe donc. Bonne journée.
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Y
Bonjour Dasola,<br /> Tu peux, même si je crois que d'autres ont aimé<br /> a bientôt
K
J'avais reçu (sans l'avoir demandé) le précédent roman d'Ariane Bois et en dépit d'une histoire a priori intéressante, le traitement m'avait aussi paru longuet;..
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Y
comme quoi, on se retrouve sur cette idée
G
Pour que tu sois totalement déçu.... soit c'était de mauvais jours, soit ces livres manquent vraiment leur cible!
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Y
oui, je pense que tu as raison, c'est l'un ou l'autre, sans doute la cible ratée puisque d'autres ont aimé