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Requête, mots-clefs

Publié le par Yv

Ce matin, les enfants à l'école, madame qui se repose pour cause de travail de nuit, je dispose d'un peu de temps. Alors, j'allume l'ordinateur, je vais sur over-blog, et puis, je lis les commentaires et j'y  réponds. Suis allé visiter d'autres blogs, et l'envie m'a tenaillé, soudainement, d'aller voir les statistiques du mien ; envie que je n'ai que très rarement. Mais qu'est-ce-qui m'a pris, bon sang ?

Je vous passe les détails du nombre de visiteurs et de pages vues, de peur de vous faire pleurer de jalousie ou de rire (bon d'accord, surtout de rire, si je compare le nombre de commentaires que je peux avoir par rapport à d'autres blogueuses(eurs)).

Je tombe donc, par hasard, sur la page intitulée : "mot-clef", qui, si j'ai bien compris me désigne les mots-clefs qu'ont tapés les internautes pour arriver jusque chez moi. Et là, surprise, je peux lire  : "funk française" : alors, certes, j'ai brièvement parlé de l'album d'Arthur H, en citant ces deux termes dans mon court article, mais de là à pouvoir arriver jusque sur mon blog en ayant tapé ces deux mots, j'en suis tout ébahi.

Mais, attendez, ne partez pas tout de suite, parce que bien sûr le meilleur est à suivre. Mais avant que ce meilleur n'arrive, je vous fais part d'une autre requête permettant aux internautes de lire mon blog : "image de malade psychiatriques" (la faute d'orthographe est authentique et pas de mon fait, mais ma rigueur éditorialiste m'empêche de la corriger même s'il m'en coûte). Alors là, je donne ma langue au chat (à celui de Geluck bien sûr, puisque mon article consacré à cet illustre félin est toujours le plus demandé, sous toutes ses formes: "le chat", "le chat geluck", "chat", "geluck le chat", ... et je passe toutes les combinaisons possibles). Pas souvenance d'avoir publié des photos de malades psychiatriques ou pas.

Bon alors, et si je revenais à ce que j'ai appelé le meilleur, au lieu de vous faire languir, parce que je sais, que vous vous languissez ; si, si , dites-le moi, s'il vous plait, que vous vous languissez, ça me fera plaisir. Pleaeaease*.

Bon, puisque vous insistez et que vous venez gentiment de me dire, sans aucune contrainte ni demande expresse de qui que ce soit, que vous vous languissiez, je me dois de vous indiquer la meilleure requête amenant vers mon blog : "faire l'amour debout". Et, oui, vous lisez bien, "faire l'amour debout". Bon, là, maintenant, c'est bon, si j'ai droit à des commentaires salaces ou déplacés, ou des requêtes étonnantes, je l'aurais bien cherché. On n'a pas idée d'écrire deux fois : "faire l'amour debout". Trois fois ? Comment cela trois fois ? Ah oui ? 

Que M. Google, puisque le lien vient par lui, m'explique comment en tapant ces quatre mots, on peut arriver sur mes pages. Il ne me semble pas avoir écrit, avant cet article "hot"*, de billets explicitement ou implicitement sexuels. Moi, un garçon propre sur lui, père de famille de surcroit, président de la fédération de parents d'élèves du collège de mon fils, éduqué dans les principes chrétiens de mes parents -qui m'ont fui depuis, ou que j'ai fuis. Pas les parents, mais les principes et les croyances religieuses-, comment ai-je pu en arriver là ? Ecrire des articles cochons sur un blog ! S'il te plait, maman, ne lis pas cet article !

 

* En anglais dans le texte

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Machine à mots

Publié le par Yv

Piqué chez Sylire, mais venant de chez Gwénaëlle, plusieurs bloggeurs(euses) ont cédé à ce petit jeu d'écriture. Il suffit de prendre les titres des derniers livres chroniqués et de faire une histoire les incluant. Un peu de "triche" pour ma part, puisque certains titres ne sont pas dans les 10 derniers, mais dans les 12 ou 15, et j'avoue même un titre d'un livre lu, mais billet à venir. Mais, bon, j'ai une excuse, j'ai mis douze titres (titres en italique et en gras). Voici mon oeuvre :

Repris de justice, libéré de La cellule de Zarkane, je me faisais une joie de revoir ma douce Lila, Lila… Mais, la drôlesse, Une femme allemande, avait profité de mon incarcération pour vivre L’amour à Versailles avec Un ami parfait, célèbre origamiste dont la dernière œuvre, Le papillon de papier, était exposée dans le plus grand musée de Berlin, La ville insoumise.

Je louais alors une voiture pour rejoindre les deux amants dans les jardins du château de Louis XIV ; sur l’autoroute, La remorque vint à se détacher. La maréchaussée, contrairement à sa réputation, arriva rapidement sur les lieux. L’agent me demanda mes papiers, que j’avais fort malencontreusement oubliés. Il me demanda alors mon identité. Je lui répondis :

« - Je suis l’ami du neveu de la fille de l’ami intime du fils du voisin de Paul Cézanne.

- De qui ? »

Comprenant avoir affaire avec un amoureux des arts, je lui rétorquai, histoire de l’embrouiller un peu plus :

- Paul Cézanne. Mon frère et son frère sont cousins. »

 Ne voulant pas me retarder, sûrement, il me laissa partir, mais sans la remorque passée en pertes et profits. Arrivé dans les jardins, je ne vis que deux personnes promenant leurs chiens. Canidés qui se livrèrent subitement à des actes que ma pudeur et la morale m’empêchent de révéler ici. Leurs maîtres respectifs les séparèrent en leur criant dessus :

- « Ici, spinoza !

- Aux pieds, Hegel ! »

Tiens me dis-je benoîtement : "Spinoza encule Hegel" (ça y est je l’ai quand même dit !).

Toujours est-il que je ne trouvai point les deux tourtereaux. Désappointé, déçu, je décidai de rentrer à Paris tirer une croix sur ma douloureuse histoire d'amour.

Rentré chez moi, consultant les mails énamourés que m’avait laissé mon ex-fiancée, je cliquai dans la rubrique «Voulez-vous effacer/archiver ces messages ? », puis dans l’onglet «archiver». On ne sait jamais…

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Nueva Königsberg (bis)

Publié le par Yv

Nueva Königsberg, Paul Vacca


J'ai déjà écrit un article sur ce livre que j'ai trouvé formidable. Paul Vacca, l'auteur, y décrit le séjour du désormais très célèbre philosophe Jean-Baptiste Botul -créé par Frédéric Pagès et immortalisé par Bernard-Henri Levy, à son insu- au Paraguay pour y donner ses conférences sur la vie sexuelle de Kant .
Collant au plus près à l'actualité, espérant ainsi un maximum de passages et de commentaires pour exploser mes statistiques bloguesques, je me permets aujourd'hui quelques petites réflexions :
- d'abord, vous pouvez relire -ou lire- mon article sur Nueva Königsberg. Merci !
- ensuite, bien qu'inculte en philosophie, mais un minimum curieux, je m'étais renseigné avant et pendant ma lecture sur les messieurs Botul et Kant. Une analyse un peu détaillée permet de se faire assez vite une idée du personnage, notamment grâce aux titres de ses livres : Landru : précurseur du féminisme, entre autres.
- enfin, je conclurai sur une citation de l'excellent Régis Mailhot, chroniqueur au fou du roi sur France Inter : "BHL a écrit un livre sur un philosophe qui n'a jamais, jamais existé, eh bien en termes littéraires, ça s'appelle une autobiographie !"

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TAG, ce que les livres disent de vous

Publié le par Yv

Tagué par Aliénor, je me dois de répondre à ces 14 questions : ce que les livres disent de vous ...


1/ A quel livre dois-tu ton premier souvenir de lecture ?
Vieux souvenir : La jonque mystérieuse de D. Toury. Un tout petit moins lointain : Les Misérables, de Victor Hugo.


2/ Quel est le chef d'oeuvre "officiel" qui te gonfle ?
Tout Balzac. Je suis d'un naturel entier ...


3/ Quel classique absolu n'as-tu jamais lu ?
La liste peut être très longue. Balzac, donc, mais aussi Flaubert (quasi en entier, lui aussi). Ouh, que j'ai honte !


4/ Quel est le livre, unanimement jugé mauvais, que tu as honte d'aimer ?
 Aucun ! J'assume !


5/ Quel est le livre que tu as le sentiment d'être le seul à aimer ?
En parlant un peu on est rarement seul à aimer un livre !


6/ Quel livre aimerais-tu faire découvrir au monde entier ?
Si ce n'est déjà fait, un livre de Gracq. Ou alors, dernièrement lu : Le passage du col d'Alain Nadaud, ou encore Nueva Königsberg, de Paul Vacca, très connu des internautes. Mais tellement d'autres encore !


7/ Quel livre ferais-tu lire à ton pire ennemi pour le torturer ?
N'importe lequel d'Amélie Nothomb. Si en plus sa photo est en couverture, le supplice est bien pire !


8/ Quel livre pourrais-tu lire et relire ?
Nombreux sont ceux que j'ai déjà lus et relus, mais le plus probable : Le dernier jour d'un condamné de Victor Hugo.


9/Quel livre faut-il lire pour y découvrir un aspect de ta personnalité ?
Un de Pierre Desproges, de préférence parmi : Chroniques de la haine ordinaire, Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis, Dictionnaire superflu à l'usage de l'élite et des bien nantis


10/ Quel livre t'a fait verser tes plus grosses larmes ?
Harry Potter : j'ai essayé quelques pages et j'ai dû renoncer tellement ce n'est pas ma tasse de thé. Du coup, j'ai pu me moquer et en rire, peut-être pas jusqu'aux larmes, mais pas loin ...


11/ Quel livre t'a procuré ta plus forte émotion érotique ?
Émotion érotique, peut-être pas, mais La Robe de Robert Alexis est un roman sensuel et troublant.


12/ Quel livre emporterais-tu sur une île déserte ?
Un livre dense et conséquent, un livre de Julien Gracq, ou bien, je relirais Les Misérables.


13/ De quel livre attends-tu la parution avec la plus grande impatience ?
Aucun.


14/ Quel est selon toi le film adapté d'un livre, le plus réussi ?
Assez peu d'expérience dans le domaine. Deux exemples de polars me viennent à l'esprit : Pars vite et reviens tard, de Fred Vargas adapté par Régis Wargnier et Ne le dis à personne de Harlan Coben adapté par Guillaume Canet.

Je ne passe ce TAG à personne en particulier, mais qui veut le prend à son compte.

 

 

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Prix Orange 2009

Publié le par Yv

Bonjour,
Je vous ai parlé en son temps, de ma participation au jury du prix Orange. Participation qui consistait à pré-sélectionner 30 romans, puis à réduire la liste à 5. Cette liste était soumise au vote des internautes inscrits sur le site Orange. Je vous rappelle la liste finale :
- Nous autres, de Stéphane Audeguy, Ed. Gallimard
- La patience des buffles sous la pluie, de David Thomas, Ed. Bernard Pascuito 
- L'origine de la violence, de Fabrice Humbert, Ed. Le Passage
- Paris-Brest, de Tanguy Viel, Ed. de Minuit
- Un dieu, un animal, de Jérôme Ferrari, Ed. Actes Sud
Les urnes ont donc parlé et le premier lauréat de ce prix est Fabrice Humbert, c'est lui sur la photo. Alors, je suis un petit peu déçu, parce que c'est le livre de la sélection que j'ai le moins aimé (cf. les liens renvoyant à mes billets, on n'est jamais mieux servi que par soi-même) -j'ai voté pour Stéphane Audeguy- mais je me range derrière la majorité des votants pour féliciter Fabrice Humbert. Je retiendrai de cette expérience un mois et demi de lecture intensive, des échanges très intéressants et enrichissants avec mes collègues jurés internautes, et des rencontres avec les jurés professionnels et avec l'équipe organisatrice du prix très chaleureuses. Et ce n'est pas fini, puisque demain soir a lieu la remise du prix au lauréat, à Paris, à laquelle je serai bien évidemment présent.

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Prix Orange du livre

Publié le par Yv

Prix Orange du livre, cliquez, c'est là (vous pourrez y voir ma tête, tentant, non ?)
Orange, la société bien connue de téléphonie, télévison et Internet crée son prix littéraire, le prix Orange du livre. Alors, j'entends déjà dire que c'est un énième prix et qu'Orange fait sa pub sur le dos des livres, etc, etc, ...
Eh bien, peut-être -mais je n'en suis pas sûr-, et avant toute chose je voudrais vous dire que je vous laisse médire parce que je fais partie du jury, sélectionné comme internaute (nous sommes 7 internautes et 6 professionnels : plus de détails sur le site). Ensuite, pour avoir rencontré à deux reprises les organisateurs, je peux dire qu'ils y croient et que si évidemment le prix apportera quelque publicité à la société, la démarche est d'abord de promouvoir le livre et que ces trois personnes (les organisateurs donc, Armelle, Laëtitia et Sylvain) sont animés par ce sentiment. Nous n'avons parlé que livre.
Pour ce prix, nous avons puisé dans les fictions parues de janvier à avril 2009. A nous 7 les internautes, nous avons balayé large pour sortir une sélection de 30 livres, parue récemment sur le site, ce qui explique ma frénésie de lecture de ces dernières semaines -et encore, vous n'avez pas tout lu, il me reste quelques articles à écrire.
Et puis, hier, journée à Paris, pour alléger la liste et ne retenir que 5 livres. Exercice hautement difficile et frustrant et rondement mené par le président du jury, Erik Orsenna. Evidemment, je ne vous dévoilerai rien, puisque cette liste ne sera publique que le 15 mai. Ni la torture, ni la corruption, ni la séduction, rien ne me fera faiblir.
Important à savoir : si vous voulez voter, vous pouvez vous inscrire gratuitement sur le site du prix Orange, jusqu'au 7 juin. D'ici là, bonnes lectures.

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Conseils à des jeunes qui veulent rentrer dans le Show Bizness

Publié le par Yv

Conseils à des jeunes qui veulent entrer dans le Show Bizness, Alexandre Pesle
Samedi soir, dans une petite salle que je découvrais, la compagnie du café-théâtre, à Nantes, j'ai assisté au spectacle d'Alexandre Pesle, que je ne vous résumerai pas, tout est dans le titre. Son nom ne vous dira peut-être rien, mais son visage vous est connu : c'est Sylvain, le comptable naïf et timide de Caméra café. Première impression : cela fait drôle de voir a quelques mètres de nous (la salle est toute petite) cet acteur "vu à la télé". Ensuite, eh bien, Il commence très fort, joue avec le public, rebondit sur des réponses de celui-ci à ses questions. Il a la pêche et joue à fond pendant au moins 1h30 (je n'ai jamais de montre !). Il se lâche pour notre plus grand plaisir et sans temps mort. Un vrai régal ce spectacle ! Il y a longtemps que je n'avais pas vu de spectacle comique et celui d'A. Pesle m'a donné très envie d'en voir d'autres. S'il passe par chez vous n'hésitez pas. En plus, nous avons eu la chance de pouvoir parler un peu avec lui, dans la salle après sa prestation : il est aussi très drôle et ne se prend vraiment pas au sérieux.
Pour finir, je dirais "Très sympa comme spectacle". Je sais, ça ne veut rien dire, mais ceux qui l'ont vu où vont aller le voir comprendront la "private joke".

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