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bande dessinee

Belleville story

Publié le par Yv

Belleville story, Arnaud Malherbe, Vincent Perriot, Dargaud, 2013.....

Belleville, une nuit. Jadzec et Freddy se retrouvent mêlés à une histoire de clandestins chinois alors qu'ils pensaient fourguer des téléviseurs volés. La situation, loin de s'apaiser, au contraire dérive vers un contrat sur la tête d'un homme, M. Zhu, arrivé de Chine, à la recherche d'une jeune femme.

"Belleville, une nuit. Deux hommes. Deux missions. Une arme. Un quartier." (4éme de couverture.)

Pas mal du tout cette BD-polar. Ambiance nocturne parisienne. Pas forcément le trait du dessin dont je suis le plus amateur, mais l'ensemble fonctionne très bien et l'on se prend très vite à l'intrigue grâce à la qualité du scénario. Pas beaucoup d'humour. Freddy est un mec très susceptible, énervé et révolté qui ne supporte pas qu'on puisse le frôler et qui voudrait sortir Larna de sa condition de prostituée, mais la somme demandée par son souteneur est conséquente. Il va rencontrer M. Zhu, sorte de Zorro chinois et sa nuit ne ressemblera à aucune autre. Personnages-archétypes bien dessinés et écrits, on n'a pas de surprise, surtout pas de mauvaise. Il faut dans ce genre de littérature des personnages qu'on reconnaisse du premier coup d'oeil ou dès les premières phrases. Une variation intéressante du thème de la transmission sur fond de trahison, d'exploitation des faibles par les forts. Les personnages varient au cours de l'ouvrage, jamais tout bons ou tout mauvais. On ressent aussi ce quartier de Belleville que pourtant je ne connais pas -une prochaine virée à Paris et je visite. 

A noter que cette BD est d'abord parue en deux tomes, Avant minuit et Après minuit (en 2010 et 2011) rassemblés ici en un seul livre et deux parties qui portent les noms de chacun des tomes.

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Rouge comme la neige

Publié le par Yv

Rouge comme la neige, Christian de Metter, Casterman, 2014.....

1896, Etats-Unis, depuis six ans, la jeune madame Mackinley est veuve. Depuis que son mari est mort à la bataille de Wounded Knee. Depuis six ans, elle est aussi sans nouvelle de sa fille, Abby. La veuve vit dans sa ferme avec son fils Sean, adolescent timide aimant plus le dessin que les armes à feu. Lorsque le procès d'un kidnappeur d'enfant se tient dans une ville proche, elle s'y rend pensant trouver des réponses sur la disparition d'Abby. C'est alors que l'accusé lui fait une proposition étrange qui lui laisse espérer qu'Abby est toujours en vie.

Choisir une bande dessinée, ce n'est pas toujours facile. Cependant, lorsque le nom de Christian de Metter est sur la couverture, plus de choix possible, c'est celle-ci qu'il faut, bon j'exagère un brin, il y a pas mal d'autres noms qui font le même effet. J'ai aimé ses adaptations de Shutter Island et de Au revoir là-haut (je précise que je n'ai pas lu les romans originaux). 

Pour cette histoire, l'auteur de BD est au scenario et au dessin. Cent dix pages de sépia, à part un peu de rouge pour le sang (on est dans le Far West). Comment dire que cet ouvrage est excellent ? Ah si j'ai trouvé : cet ouvrage est excellent ! Tout m'emporte, les couleurs, les dessins, précis, centrés sur les personnages : expressions du visage, du corps, et secondairement sur les paysages. La veuve Mackinley est sans doute désespérée mais pas au point d'abandonner tout espoir de retrouver sa fille, c'est cette seule idée qui la guide alliée à celle de protéger son fils ; d'autres personnages soufflent le chaud et le froid, sont-ils du bon ou du mauvais côté ? Tout cela est dessiné et dit. Ne nous attardons sur la psychologie de tel ou tel, restons sur l'histoire et ceux qui l'incarnent, cela suffit au bonheur du lecteur.

Scenario solide, dessins léchés, beaux personnages, couleur quasi unique. Un très bel album-western.

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Infinity 8 (1/6)

Publié le par Yv

Infinity 8. Romance et macchabées (1/6 et 2/6), Dominique Bertail, Lewis Trondheim, Zep, Rue de Sèvres, 2016.....

Yoko Kunen est agent de police sur un vaisseau spatial en partance vers la galaxie d'Andromède. 880 000 passagers, 257 races et 1583 humains. Yoko scanne tous les mâles qu'elle rencontre pour savoir lequel sera le père de l'enfant qu'elle veut. Lorsque le vaisseau est bloqué par un amas d'artefacts, c'est elle qui doit sortir pour voir de quoi il retourne. 

Tome 1 d'un space opéra (sous-genre de la SF avec des aventures épiques situées dans un cadre géopolitique complexe. Merci Wikipedia) mené par Lewis Trondheim aidé par divers auteurs et dessinateurs de BD. La série se présente en petits fascicules de 34 pages, couverture souple, un comics.

A priori, je ne suis pas fan du genre, la SF et les mondes extra-terrestres, souvent fouillis sont plutôt très agréables à mon œil de non amateur mais je dois dire ici que je me suis régalé. Les personnages sont bien esquissés et se révéleront j'espère dans les tomes suivants, l'humour est très présent et j'aime beaucoup.

Présenté comme -vous le voyez sur la photo- "le space opéra pulp et pop avec des bagarres", il tient ses promesses. J'enfonce le clou en disant que nous sommes plusieurs à l'avoir lu à la maison -dont quelques non lecteurs- et nous attendons tous la suite avec impatience.

PS : j'ai lu également le numéro 2 qui est sorti en même temps -mais que, pour diverses raisons- j'ai mis plus de temps à trouver- peut-être moins drôle, mais l'histoire se met en place, les liens entre les personnages et les enjeux... j'attends la suite.

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Culottées

Publié le par Yv

Culottées, Pénélope Bagieu, Gallimard, 2016....

Pénélope Bagieu est active sur un blog hébérgé par Le Monde et qui s'appelle Culottées. Elle y raconte la vie de "femmes qui ne font que ce qu'elles veulent". Une femme à barbe, une Apache guerrière, Joséphine Baker, une travailleuse sociale, une gardienne de phare, ... Toutes ont en commun de ne s'être pas résignées et d'avoir combattu les préjugés masculins sexistes. Cette bande dessinée est la version papier du blog pour des gens comme moi qui préfèrent lire avec la bonne vieille méthode.

Bon, je dis des gens comme moi, mais en fait cet album ne m'appartient pas, c'est mademoiselle ma fille qui l'a rapporté en rentrant un ouiquende. J'aime beaucoup la couverture et aussi l'intérieur du livre. De toutes ces femmes, je n'en connaissais que très peu, Joséphine Baker et c'est à peu près tout. Puis, en lisant, je me suis souvenu de certaines d'entre elles : Annette Kellerman (sirène), Leymah Gbowe (travailleuse sociale) et Wu Zetian (impératrice). Pour les autres, eh bien j'ai appris leur existence en même temps que leur parcours.

Pour chacune de ses héroïnes, Pénélope Bagieu dessine une courte biographie, souvent drôle, parce qu'il n'y a pas de raison d'informer dans la tristesse et le solennel. C'est ça qui est bien chez la bédéiste, c'est qu'à chaque fois, elle réussit à nous faire sourire avec des vies de femmes qui se sont élevées et ont combattu souvent contre les hommes, simplement pour exister et vivre ce qu'elles avaient envie de vivre. Si le propos n'est pas drôle, alors c'est le dessin qui fait sourire. Mais qu'on ne s'y trompe pas, Pénélope Bagieu ne se moque pas d'elles, au contraire, elle les met en avant et montre bien qu'une femme dès lors qu'on lui en laisse la possibilité réussit aussi bien qu'un homme dans tous les domaines. J'aime bien le ton général des BD de Pénélope Bagieu, j'avais aimé Joséphine, et aussi les films avec Marilou Berry dans lesquels le ton y était.

Une bande dessinée excellente, féministe diront certains avec ce petit air ironique, moi je dirais simplement humaniste, puisque comme pour les grands hommes on dit qu'il y avait des femmes derrière eux, eh bien derrière ces grandes femmes, il y avait un homme derrière elles... ou d'autres femmes d'ailleurs dont l'auteure parle aussi.

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Au fil de l'eau

Publié le par Yv

Au fil de l'eau, Juan Diaz Canales, Rue de Sèvres, 2016 (traduit par Sophie Hofnung).....

Espagne contemporaine, un groupe de vieux arrondit ses fins de mois en pratiquant diverses petites magouilles. Parmi eux, Niceto, un peu plus de quatre-vingts ans, qui s'est fait pincer plusieurs fois par la police et est toujours libéré par son petit-fils, Alvaro, qui s'en porte garant et s'amuse plutôt des frasques de son grand-père. Lorsque plusieurs membres de ce petit groupe meurent assassinés, plus personne ne rit. Encore moins lorsque Niceto disparaît. Son fils, jeune retraité, et son petit-fils, futur papa, se mettent à sa recherche.

Juan Diaz Canales est connu pour être le scénariste de l'excellente série-BD Blacksad. Cette fois-ci, il se met en plus au dessin et choisit un éditeur, Rue de Sèvres, qui depuis, quelques années qu'il est arrivé sur le marché, publie des albums très beaux, très réussis : Le château des étoiles, Le Horla, Le sculpteurAu revoir là-haut, Frères de terroir, Une histoire d'hommes, Un bruit étrange et beau, entre autres...

Dessin noir et blanc qui fait la part belle aux personnages plus qu'aux décors ou aux paysages. Les vieux Espagnols sont dans la tourmente. Communistes, ils ont lutté contre la dictature de Franco et se retrouvent maintenant avec à peine de quoi vivre, parfois pas assez. Juan Diaz Canales parle de la société de son pays qui ne va pas très bien -qui n'est pas la seule. Il en parle à travers ceux qui ont été à l'origine de la fin de la dictature, ceux qui ont toujours lutté et doivent encore le faire lorsqu'ils sont âgés. Ses personnages sont profonds, et sans doute le choix du noir et blanc et le trait particulier de son dessin permettent de ressentir encore mieux cette profondeur. Ils se posent des questions sur divers sujets, sur la vie. Et l'on tient en main une bande dessinée à l'intrigue philosophico-policière originale -je dirais bien inédite, mais comme je n'ai pas tout lu, loin s'en faut, peut-être le sujet a-t-il déjà été abordé par le même biais.

Rue de Sèvres prouve une fois de plus que son choix est bon, excellent même. Je vous invite très vivement à découvrir cet ouvrage.

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La forêt des renards pendus

Publié le par Yv

La forêt des renards pendus, Nicolas Dumontheuil, Futuropolis, 2016.....

Finlande, 1981, Raphaël Juntunen monte dans le grand nord, pour cacher des lingots d'or et échapper à son complice bientôt libéré de prison. Mais même en cet endroit, il n'est pas tranquille. Le Major Remes qui veut prendre une année sabbatique et reprendre des études et éventuellement limiter sa consommation d'alcool et accessoirement s'éloigner de sa femme, l'y rejoint, car par hasard il a entendu parler de ce touriste, et par curiosité. Bientôt ils s'installent tous les deux dans une cabane de bucherons vide, et la vie s'organise.

Pour être complet, je dois préciser que cette bande dessinée est l'adaptation d'un roman d'Arto Paasilinna (traduit par sa traductrice quasi attitrée Anne Colin du Terrail), ce qui de fait d'elle une BD drôle, avec des personnages farfelus aux aventures folles. Les livres du romancier et donc cette BD fourmillent de trouvailles, de folie, de rebondissements et de personnages inattendus qui peuvent parfois arriver inopinément pour le plus grand bonheur du lecteur que je suis qui, je le confesse, serait un poil déçu si aucune de toutes ces surprises n'arrivait.

BD de la découverte de la relation amicale, de la mise en avant de la nature, du grand nord, de la neige, des traditions finlandaises, un peu secouées quand même par des trublions et les événements. 144 pages en bichromie, non pas noir et blanc, mais brun et blanc. Le trait est appuyé, net, un rien enfantin, ce qui rajoute une dose humoristique. Des passages franchement hilarants comme celui où Raphaël parle de son aversion pour le travail : "Je trouve les emplois honnêtes détestables. C'est humiliant de bosser pour quelqu'un qui vous paie, en plus. et puis, c'est fatigant. Les bourreaux de travail m'ont toujours fait pitié." (p.52). Et la suite du dialogue n'est pas mal non plus sur son manque totale de conscience : "Je peux voler n'importe quoi à n'importe qui sans aucun remords. Bien sûr, je ne volerais pas une petite vieille ou un clochard, mais c'est surtout parce qu'il n'y a rien à prendre." Ce qui rend ces propos encore plus drôles c'est l'espèce de candeur et d'honnêteté -si si- qui se dessine sur les traits de Raphaël à ce moment-là.

Excellent album à mettre entre toutes les mains. Franchement j'adore, l'histoire bien sûr, mais aussi le dessin et tout ce qui s'en dégage et quelle belle idée que d'adapter les romans fous d'Arto Paasilinna.

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Le monde magique de la bande dessinée

Publié le par Yv

Le monde magique de la bande dessinée, Vuillemin, Hugo Desinge, 2016...

Le magazine dBD existe depuis dix ans. Il parle de bande dessinée et Vuillemin y dessine sa vision de la BD. Ce livre regroupe ses dessins, une compilation quoi.

Vuillemin, c'est l'opposé d'Hergé, lui, c'est comme Reiser et d'autres, la ligne crade, c'est lui-même qui s'est défini ainsi. Tous les dessinateurs, scénaristes du moment en prennent pour leur grade. Il vaut mieux connaître un peu la bande dessinée pour apprécier les dessins de Vuillemin, car ils y font référence. Il est vache, méchant, sale, scatologique, mais il a une excuse, il a dessiné dans L'écho des savanes et Hara-kiri entre autres. En 1995, Vuillemin obtient le Grand Prix du festival d'Angoulème et en 2015, il rejoint Charlie Hebdo.

A la lecture de de recueil, vous rirez, sourirez, comprendrez ou pas la vacherie. Personnellement, ce n'est pas le dessin dont je suis le plus fan, mais ce que j'aime bien c'est que Vuillemin ne respecte rien ni personne. Ni les gros vendeurs de BD (Zep et son Titeuf, ni Lucky Luke ou Tintin), ni ceux qui représentent une BD différente comme Tardi ou Hugo Pratt. Il est moins méchant avec certains auteurs qu'avec d'autres, mais j'imagine qu'il a comme tout le monde ses préférences ou qu'il suit le fameux adage : "Qui aime bien châtie bien."

Toujours est-il que si vous aimez la bande dessinée et que vous aimez les vacheries et l'humour de Vuillemin, ce recueil est pour vous. De la pure régression, de l'humour au ras des pâquerettes, "C'est bon de rire, parfois", comme disaient Les Nuls.

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Un bruit étrange et beau

Publié le par Yv

Un bruit étrange et beau, Zep, Rue de Sèvres, 2016.....

Don Marcus est chartreux depuis vingt-cinq ans. Une vie consacrée à la prière, au silence et à la solitude à la Chartreuse de La Valsainte. Jeune homme, sa vocation fut mal comprise par son entourage, par sa tante notamment qui ne l'a jamais acceptée. Lorsque celle-ci, très riche, décède, Don Marcus, William de son prénom de naissance, doit quitter le monastère pour Paris, pour assister à la lecture du testament, l'argent pouvant servir à la restauration du lieu dans lequel il vit depuis un quart de siècle. William sort alors de sa solitude et fait la connaissance dans le train de Méry, une jeune femme atteinte d'une maladie incurable.

Bande dessinée assez sobre en paroles évidemment, un peu moins lorsque Méry entre en scène. Elle plonge William, isolé depuis 25 ans dans le monde de 2016, futile, violent, abreuvé de nouvelles, d'images, de sons, de technologie. William détonne et surtout a du mal à s'adapter. Puis il réalise que tout ce qu'il tentait d'oublier revient à la surface. Vingt-cinq années d'oubli remises en cause par quelques jours entouré d'autres humains.

Le propos est profond sur la croyance, la foi, sur l'isolement, la solitude et le silence, mais aussi sur la difficulté de vivre avec une échéance fatale à court terme, sur les choix que l'on fait qui impliquent notre entourage. Parfois quelques phrases, des regards, des attitudes -même dessinés- en disent plus longs que de longs discours.

Zep est surtout connu pour Titeuf ou l'excellent Captain Biceps -que j'avoue préférer au gamin à mèche blonde-, des BD rapides, drôles, pleines de couleurs, de mots, de conneries parfois proches du troisième ou quatrième -voire pire- degré -j'adore. Son ouvrage précédent ici chroniqué était Une histoire d'hommes, déjà très différent de ses autres travaux. Il reprend ici le travail des couleurs : les cases brunes, les vertes, les bleues, les violettes, en fonction des lieux, de l'heure, des personnages, des dates... Certaines cases sont vraiment magnifiques, qui pourraient sans doute faire l'objet de sorties en grand format, seules. Tout cela donne un album très classe, sobre.

Une belle histoire avec des personnages forts, qui, dessinés, risquent de rester un moment en tête. Zep épure, je ne serais pas étonné qu'il se dirige lentement mais sûrement vers un ouvrage muet ou quasi muet -comme le fait admirablement son confrère Chabouté.

Rue de Sèvres enrichit son catalogue et Zep nous propose un très bel album, tout en nuances et finesse. A lire au calme, en prenant son temps pour en apprécier chaque détail.

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Bart is back

Publié le par Yv

Bart is back, Soledad Bravi, Denoël Graphic, 2016....

"En 2015 à Tampa, Floride, un chat enterré depuis cinq jours sort de la tombe à la stupeur de son propriétaire et à l'effroi de ses voisins. Les médias le surnomment aussitôt Zombie Cat. S'inspirant de ce fait divers réel, Soledad imagine, dans le droit fil des maîtres du New Yorker, une ode malicieuse à la vie et à la liberté." (éditeur)

De Soledad Bravi, je connaissais déjà La BD de Soledad, recueil de ses chroniques dans Elle. Sympa (je viens de relire mon article et je me demande bien ce que j'avais pris avant de l'écrire). Bart is Back n'est pas dans le même genre, il ne faut surtout pas se fier à la couverture du livre -pas celle qui est présentée en photo, c'est une jaquette, celle du dessous qui est d'un beau rose pastel avec un chat (en plusieurs poses) qui joue avec une pelote de laine. Car ce roman graphique est cruel, n'oubliez pas que Bart est un Zombie, il n'hésite donc pas à croquer la première personne qu'il croise et qui veut le caresser. Mais je rassure les âmes sensibles, d'abord c'est de l'humour, noir certes, mais de l'humour quand même et ensuite rien dans le dessin n'est choquant, car traité par l'humour itou. Le dessin justement est simple, du gris, du blanc et du noir, du rouge un peu pour le sang et quelques rares couleurs pour Bart lorsqu'il est Zombie Cat notamment.

Plutôt moderne, la BD, sous prétexte d'un fait divers assez drôle parle quand même de la liberté, du prix d'icelle, des sacrifices qu'il faut faire pour l'obtenir. Ce n'est évidemment pas un traité philosophique, mais ce n'est pas ce qu'on demande à Soledad Bravi et à Bart. Pour les amateurs de chats, sachez qu'on est assez loin du bon et beau matou de certains livres qui se prélasse sur le canapé, c'est une autre manière de parler de ces félins, de leur côté sauvage et indépendant. Pas sûr que ça plaise à ceux qui postent des vidéos de chatons tellement adooooooorables sur facebook ! Moi, perso, ça me plaît bien, ça me fait rire.

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