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Recherche pour “Jason”

Attends... & Le dernier mousquetaire

Publié le par Yv

Attends... & Le dernier mousquetaireAttends... & Le dernier mousquetaire

Attends..., Jason, Ed. Atrabile, 2000. Le dernier mousquetaire, Jason, Ed. Carabas, 2007

Deux bandes dessinées aujourd'hui. Deux scénarios et dessins de Jason, bédéiste norvégien, traduit par Jérôme Martineau pour Le dernier mousquetaire.

Attends... est la vie dessinée d'un type lambda, qui a un travail purement alimentaire, qu'il n'aime pas et dans lequel il s'ennuie et se fait engueuler. Séparé, il vit seul, ne voit pas son enfant. Bon, pas très gai, mais j'aime beaucoup le dessin simplissime et particulièrement économe de Jason. Pas beaucoup de texte, tout passe par les situations. On comprend tout aisément même lorsqu'il y a des retours en arrière, des ellipses. Rien de superflu. En noir et blanc. C'est parfait.

Le dernier mousquetaire est plus bavard et décalé. Athos, le personnage fétiche de Jason, que l'on peut retrouver dans l'excellent Athos en Amérique, se rend sur Mars pour combattre ses habitants qui veulent conquérir la Terre. Là, c'est plus léger même si l'expression des personnages à têtes d'animaux change peu de Attends... 

J'aime beaucoup Jason, c'est tellement dépouillé et simple que chacun y met ou y trouve ce qu'il veut. Si vous ne connaissez pas encore, je vous en conseille vivement la lecture (Athos en Amérique ainsi que Low Moon sont, à mon sens, meilleurs que ces deux albums, qui m'ont néanmoins régalé)

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Athos en Amérique

Publié le par Yv

Athos en Amérique, Jason, Éd. Carabas, 2011

Recueil de petites histoires décalées, très décalées, absurdes, sans queues ni têtes mettant en scène des personnages au physiques d'animaux se retrouvant dans des situations parfois étonnantes, parfois quotidiennes. Entre l'écrivain mal élevé qui se juge au-dessus de la mêlée, Athos le mousquetaire débarqué dans une Amérique contemporaine, un gangster qui s'évade, ...

Dessin très dépouillé, texte simple voire simplissime quand il n'est pas absent, c'est de la bande dessinée très particulière qui peut autant plaire que fatiguer ou laisser totalement indifférent. A vous de vous faire votre propre opinion. Moi, j'aime bien ! En plus, le bouquin est beau, format 16.5x22, dos toilé gris, belle mise en page : du beau travail. 

Je ne crierai pas ici que j'ai tout compris dans ces histoires, mais à chaque fois, j'ai aimé trouver les personnages de Jason dans ces situations absurdes. Assez ressemblant à Low Moon brièvement chroniqué sur ce blog. Je ne connais pas assez l'oeuvre de Jason pour savoir si ses autres albums diffèrent, mais je compte bien remédier à cette lacune.

Un très très grand merci à la librairie Dialogues pour ce cadeau de nouvelle année !

Allez, une petite planche pour la fin tirée de l'histoire Tom attend sur la lune :

 

planche athos

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Low moon et autres histoires

Publié le par Yv

Low moon et autres histoires, Jason, Ed Carabas, 2008 (208p)
Bande dessinée au dessin descriptif, clair. Peu de dialogues. Les personnages ont des têtes d'animaux, chiens principalement. Ils sont assez tristes, parfois cruels, souvent meurtriers. On sent beaucoup de non-dits et d'incompréhension entre eux. Beaucoup de difficulté à vivre. Ce n'est donc pas de la BD drôle même si les situations prêtent finalement à sourire. Par exemple, dans l'histoire intitulée Low moon, au Far West la tension monte, car Bill McGill est de retour pour défier le shérif ... aux échecs.
Recueil de 5 histoires différentes les unes des autres qui, je dois le dire, m'a bien plu !

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Codex Lethalis

Publié le par Yv

Codex lethalis, Pierre-Yves Tinguely, Hachette Black Moon, 2013

Jason Reeds, inspecteur à la crime de Los Angeles est appelé sur les lieux d'un massacre. Un homme à tué sa femme et sa petite fille avant apparemment de se suicider. Le cerveau de cet homme et ses globes oculaires ont bouilli. Plusieurs scènes identiques se déroulent ensuite. Le point commun entre toutes : le tueur est soudain pris d'une crise de démence meurtrière après avoir visionné une vidéo de huit secondes. Jason Reeds est alors secondé par Franklin Harris, inspecteur lui aussi et par Marc Davis, détective privé doté d'une sorte de pouvoir : il voit le danger autour des gens ou des personnes sous forme de halos plus ou moins rouges.

Thriller pas reposant du tout. Si je commence à lire pas mal de polars, j'avoue ne point trop apprécier les thrillers souvent trop rouge sang pour moi. Mais là, Pierre-Yves Tinguely, à part plusieurs scènes de tueries assez glauques nous épargne l'hémoglobine à toutes les pages. Il construit son intrigue sur des faits et sur une croyance fantastico-religieuse ou religio-fantastique, c'est comme on veut. Et ça fonctionne très bien. Ceci étant, ne nous fâchons pas, on n'est pas dans le DaVinci Code (je dis ça, mais en fait je n'en sais rien, je ne l'ai pas lu ni vu et n'en ai absolument pas l'envie !). La croyance dont il parle est celle qui "justifie" le modus operandi des meurtres, mais pas la raison d'iceux.

L'auteur ne fait pas la part belle qu'à son intrigue sur laquelle je reviendrai, mais aussi à ses personnages, même secondaires : "La soixantaine certifiée Bourbon, maigre comme un clou. De petits yeux noirs occupés par une partie de tennis imaginaire, et une bouche en lame de rasoir. Sa tignasse d'un gris jaune tentait d'échapper à l'emprise d'une casquette rouge vif, brodée à la gloire des Mets. Quelques mèches rebelles matées par la bruine lui collaient sur le front tandis que son visage glabre présentait une foule d'éruptions cutanées." (p.11/12)

Les personnages principaux sont évidemment eux-aussi décrits et on peut s'intéresser à leur vie personnelle lorsqu'ils en ont une. Il ne me paraîtrait pas inconcevable que beaucoup d'entre eux reviennent pour d'autres aventures : Jason Reeds a formé une équipe solide composée de flics, d'un détective, de spécialistes en informatique ; beaucoup de personnes très aisément identifiables sans effort pour le lecteur.

Venons-en à l'intrigue maintenant, si les motivations du tueur ne sont pas très différentes de ce qu'on peut lire ou voir par ailleurs, PY Tinguely a su les mettre en mots efficacement. La tension est là dès les premières pages et ne vous quitte plus, pire, elle augmente même jusqu'à la fin, soit  367 pages plus loin. Le contexte mystico-religio-fantastique est présent mais point trop (et tant mieux)  : "Cet ouvrage est une marche à suivre, Marc. Il permet d'invoquer sur terre des forces qui n'ont rien à y faire.[...] C'est l'ouvrage le plus rare, le plus ancien et le plus dangereux jamais conçu par l'homme. Son nom est le Codex Lethalis." (p.222/223). Mais ce qui rend ce livre captivant, c'est à la fois qu'on voit que les enquêteurs progressent, resserrent les liens autour du tueur, mais que dans le même temps, il continue à agir, et à chaque fois, on apprend de nouvelles horreurs commises par lui, de nouveaux pièges : il prévoit tout.

Malgré cette atmosphère étrange et inquiétante, quelques plaisanteries émaillent les dialogues voire même le texte comme celle-ci par exemple, mais je ne sais pas si elle est voulue ou fortuite :

"- Non, il se trompait. Il est mort après que son cerveau et ses globes oculaires ont bouilli.

Les yeux de Reeds s'arrondirent, Harris se pencha en avant.

- Quoi ? s'écrièrent-ils de conserve." (p.46)

Cette note comique (?) pour finir mon billet sur ce thriller loin de l'être -comique- lorgnant plutôt vers le fantastique, le rapide, l'efficacité voire le flippant. Un premier roman de PY Tinguely que, si vous avez la chance de l'ouvrir, vous ne pourrez plus lâcher.

Merci Inès pour cette découverte très convaincante.

 

thrillers

 

PS : je ne suis toujours pas rentré (enfin, si tout se passe bien), mes vacances durent... Je répondrai à vos commentaires à mon retour

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Calfboy

Publié le par Yv

Calfboy, Rémi Farnos, La pastèque, 2018

Dans le Far-West, celui des cow-boys, des Indiens, des chasseurs de prime et des pilleurs de banque, Chris Birden et son frère Burt viennent de dévaliser un train. Mais Chris, après avoir arrosé le coup a enterré le butin dans un endroit qu'il a oublié. Burt lui donne trois jours pour retrouver l'argent. Trois jours pendant lesquels Chris va croiser une voleuse, une orpheline, et d'autres personnes qui ne vont pas lui simplifier la tâche.

Un jour que je furetais à la bibliothèque, au rayon jeunesse, je suis tombé sur cet album mis en avant. J'ai lu une ou deux planches et profité de la carte de la pré-ado que j'accompagnais pour l'emprunter. Parce que le début m'a beaucoup plu... et la suite itou. C'est en rentrant chez moi que j'ai vu le nom de la maison d'édition québécoise, La pastèque, que j'ai déjà croisée pour Machine gum et C'est une pastèque ?, deux albums loufoques.

Et Calfboy l'est tout autant : humour absurde, décalé, dessins des êtres vivants très simples (ce n'est pas le cas des paysages), situations drôles et peu de texte. J'ai retrouvé un humour à la Jason que j'aime beaucoup et une référence à Lucky Luke : la silhouette, les vêtements et une apparition de Jolly Jumper ; aucun lien dans la personnalité de Chris avec Lucky.

Calfboy 2, Rémi Farnos, La Pastèque, 2020

Et comme j'ai beaucoup aimé le tome 1, je me suis procuré le tome 2 qui est dans la droite ligne du précédent. On y retrouve les deux frères poisseux, Lise leur nouvelle jeune amie qui veut devenir chasseuse de prime et Oneida l'Indienne voleuse de chevaux et un peu chamane. Les deux frères veulent retrouver le magot planqué subrepticement et par inadvertance par Chris.

Rémi Farnos joue sur le même registre, y ajoute des pages découpées en 12 cases classiques qui ne font pourtant qu'une scène, ou bien une seule grande case de paysage avec des cases à l'intérieur pour montrer la progression d'un cow-boy. Original et très agréable à suivre.

Très bonne série en bande dessinée à mettre entre toutes les mains, un tome 3 est projeté.

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Médée

Publié le par Yv

Médée, Nancy Peña, Blandine Le Callet, Casterman, 2021

"Qui Médée était-elle vraiment ? Une mère aimante et une amoureuse assumant ses désirs, que sa passion finit par égarer ? Une femme libre refusant la tyrannie des hommes ? Une barbare venue semer la confusion dans le monde civilisé des Grecs ? Une sorcière redoutable, maîtresse de forces occultes ? Un monstre, tout simplement ? Pour percer ce mystère, c'est Médée en personne que les autrices ont choisi de nous faire entendre : par delà calomnies, et déformations infligées par le temps, Médée nous raconte sa véritable histoire, depuis les jardins luxuriants de son enfance en Colchide jusqu'à l'île mystérieuse d'où elle livre son ultime confession et purge à jamais le geste inhumain et impardonnable d'avoir tué ses deux fils." (description éditeur)

Paru initialement en 4 volumes, voici l'intégrale de cette série passionnante. Si vous êtes, comme moi, une quiche en mythologie, vous adorerez. J'imagine que si vous êtes férus de mythologie, certains détails et libertés que les deux autrices prennent avec la réalité (mais peut-on parler de réalité lorsqu'on évoque la mythologie ?) vous choqueront voire vous révulseront, mais elles s'en expliquent en fin d'ouvrage et je trouve leurs arguments bons. Elles ne tentent pas de rendre Médée sympathique mais juste de la resituer dans son époque où la femme n'était qu'à peine tolérée, alors qu'elle instruite, intelligente, curieuse et avide de nouvelles connaissances ne rêvait que de liberté. Ce n'est pas non plus une lecture féministe du mythe de Médée, que les vrais hommes se rassurent. Non, les deux autrices racontent leur version de la vie de Médée. Blandine Le Callet écrit un scénario qui fait parler Médée, qui livre donc sa version, édulcore certains faits pour en mettre d'autres en avant comme n'importe qui le ferait. Franchement, j'aime beaucoup, j'ai même souvent consulté le dictionnaire pour vérifier la vie de tel ou tel intervenant dont je connais le nom mais pas forcément la biographie : Jason, Égée, Créon, Créüse...

J'aime également le dessin de Nancy Peña, classique, qui rend bien l'insouciance de Médée enfant et la violence et la vie tumultueuse de Médée devenue femme. Les couleurs changent en fonction des périodes, des lieux. Une série qui me permet de réviser la mythologie avec tout l'attrait et le plus que peut apporter la bande dessinée, notamment dans l’accessibilité et la simplicité tout en restant instructive et distrayante.

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Bulle de savon

Publié le par Yv

Bulle de savon, Sylvia Hansel, Intervalles, 2022

Une jeune femme, 25 ans, épanouie, vie sociale riche, guitariste dans un groupe garage, vendeuse le reste du temps, fêtarde parisienne, tombe sous le charme de Jason, britannique, 20 ans, un physique très avantageux. Et elle qui jusqu'ici vivait des aventures d'un soir et qui ne voulait pas autre chose, tombe amoureuse à tel point que lorsqu'il la quitte, elle scrute son Myspace -ça se passe en 2006-, l'attend en bas de chez lui, guette ses messages ou appels... Elle sombre dans l'autodestruction.

J'aime bien Sylvia Hansel qui a déjà publié chez Intervalles : Les adultes n'existent pas et Cannonball, l'adolescence n'est pas une chanson douce, que j'ai lus et appréciés. J'aime bien son écriture, son ton très personnel, mi-tragique mi-comique et toujours musical, plutôt rock n'roll et un peu folk aussi cette fois-ci. Même les moments les plus durs sont empreints d'une certaine drôlerie, d'un décalage qui les rend non point moins tragiques mais plus humains, plus réels. "Mieux vaut rire que pleurer" dit un proverbe ou encore "Rire c'est se préserver" selon Charlie Chaplin, deux adages que l'autrice a fait siens et qui ressortent de ces livres.

"Ayant atteint notre quart de siècle, nous étions fort occupées à être libres. Joyeusement célibataires, nous courions les calbuts comme les mecs courent les jupons, sautant d'une aventure à l'autre, piquant des fous rires en nous racontant ensuite les détails devant une bière. Je venais d'ailleurs de narrer à Juliette et Clem mes déboires avec mon dernier coup d'un soir : une catastrophe, le type me faisait prendre une nouvelle position toutes les deux minutes chrono, se regardait la bite en me pénétrant et n'en finissait pas, ça s'éternisait pire qu'un solo de Joe Satriani, j'avais peur de ne pas arriver à temps au Franprix pour acheter un sac de litière pour le chat avant la fermeture, avec toutes ces conneries." (p.11)

Ce court Bulle de savon met en scène une femme qui se croyait à l'abri de la dépendance à l'autre, libre, entourée, joyeuse. Sylvia Hansel, en peu de pages et de mots, montre comment il est aisé de se retrouver au plus mal, de sombrer et combien il est ardu de remonter la pente. Seule, c'est mission impossible, c'est l'entourage qui aide à la prise de conscience et au détachement.

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Bilan

Publié le par Yv

Je ne sais pas s'il y aura des lecteurs pour ce billet qui clôt 2013, en forme de bilan. J'ai pioché très vite, juste par le souvenir des titres les livres qui m'ont marqué cette année. Je préfère d'ores et déjà m'excuser auprès de tous les auteurs que j'ai lus et aimés et qui ne sont pas dans cette liste, c'est purement subjectif, et je précise même qu'en m'y penchant plus sérieusement, plus longuement, j'aurais pu ajouter puis retrancher, puis re-rajouter puis re-retrancher des titres ; c'est par définition une liste qui ne vaut que pour un bref moment ; parfois des livres peuvent se révéler plus tard, au hasard d'une relecture et d'autres peuvent retomber dans un relatif anonymat. Et comme je ne la voulais point trop longue, j'ai dû faire une sélection sans pitié. Le classement est simplement celui de mon ordre de lecture dans l'année, enchaînant romans, polars, BD, sorties de l'année et livres plus anciens :

- J'aurai ta peau Dominique A, A. Le Gouefflec et O. Balez (Glénat),  BD originale

- La servante et le catcheur, H. Castellanos Moya (Métailié), dictature sud-américaine

- La trilogie de Jussi Adler-Olsen (Misericorde, Profanation et Délivrance), la suite est en cours -voir en fin de billet- (Albin Michel)

- Où faire pipi à Paris, C. Briand (Attila éditions), cadeau de mes enfants, donc d'office dans la liste

- Athos en Amérique, Jason (Carabas), BD hors du commun

- J'ai fait comme elle a dit, P. Thiriet (Jigal éditions), polar rapide et déjanté

- Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIB, J. Tardi (Casterman), titre explicite

- Histoire d'Alice qui ne pensait à rien (et de tous ses maris, plus un), F Dannemark (Robert Laffont), un peu de douceur 

- Je nagerai jusqu'aux premiers rapides, JL Poli (Christophe Lucquin éditions), très beau texte sur l'accompagnement en fin de vie

- Passerelles, D. Lin (Elan sud), fin et profond

Trottoirs du crépuscule, K. Campbell (Fayard noir), polar addictif, vivement la suite

- La disparition de Jim Sullivan, T. Viel (Minuit), roman français et américain, maîtrise et jubilation totales

- La vie est un tango, L. Lunar (Asphalte éditions), roman noir cubain désespéré mais pas désespérant

- Les nigauds de l'oubli et autres saloperies, I. Gremizzi (Castor Astral), décalé, étrange, drôle et superbement écrit

- Deadline à Ouessant, S. Pajot (L'atelier Mosesu), un petit tour en Bretagne ? 

- Jeanne l’Étang, P Le Querec (Bruit blanc), une expérience de lecture

- L'Exécution, R. Badinter (Audiolib éditions, lu par C. Berling), essentiel, indispensable

- Goldstein, V. Kutscher (Seuil), la suite des aventures de G. Rath dans le Berlin des années 30

- Syngue Sabour, Pierre de patience, A. Rahimi (POL), roman de l'attente, superbe

- Avec les hommes, M. Hirsch (Intervalles), un voyage entre Paris, Israël et Brest

- La méthode Arbogast, B.de la Peine (Minuit), jubilation de bout en bout

- Concerto pour la main morte, O. Bleys (Albin Michel), écoutez la petite musique du piano en Sibérie

- La piste des sortilèges, G. Victor (Vents d'ailleurs), légendes et vodou

- Les ombres, Zabus et Hippolyte (Phébus), BD originale et forte, très moderne

- Sotchi inventaire, JC Taki (Intervalles), un voyage en Russie sur les pas de la femme aimée

- Yeruldelgger, I. Manook (Albin Michel), roman noir exceptionnel en Mongolie

- Les faibles et les forts, J. Perrignon (Stock), réquisitoire contre le racisme

- L'ange gardien de Montevideo, F. Polleri (Christophe Lucquin), étrange, original et fascinant

- Femmes en colère, collectif (In8), 4 nouvelles noires

- Monsieur, JP Toussaint (Minuit), un univers à la Tati

- W ou le souvenir d'enfance, G. Perec (Gallimard), Perec, inévitablement

 

Voilà pour les lectures qui m'ont marqué en 2013 (plus toutes celles que j'ai oublié d'inclure dans cette liste). Pour conclure, sachez, pour vous faire saliver, que j'ai eu la chance de lire en exclusivité trois livres qui vont sortir dans quelques jours, trois romans excellents (voire plus), mon année-lecture commence très très fort avec -roulement de tambour- :

- Théorie de la vilaine petite fille, de Hubert Haddad (Zulma)

- Mais je fais quoi du corps ?, de Olivier Gay (Le Masque)

- Dossier 64, de Jussi Adler-Olsen (Albin Michel)

A bientôt alors, si vous voulez en savoir plus sur ces trois livres et sur la suite...

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