Je cherchais une rue

Je cherchais une rue, Charles Willeford, Rivages/Noir, 2011
Un homme raconte sa jeunesse dans les États-Unis de la grande crise de 29 et les années suivantes. Né dans une famille pas riche, mais loin d'être dans le besoin, il se retrouve vagabond à quatorze ans, suite au décès de sa mère, aux départs de son beau-père, des son oncle. Il part donc sur les routes et découvre toute la misère de l'époque.
Chronique qui sera assez courte, parce que je n'ai pas aimé ce livre. Ou plutôt, il m'a laissé indifférent, pour être franc, je ne peux même pas dire que je ne l'ai pas aimé, je n'en sais rien. On peut compatir à la descente de ce jeune garçon (l'auteur himself !), mais tout ce qu'il raconte a déjà été vu ou lu ailleurs, et ce n'est pas son angle de vue, sa manière d'écrire qui retiennent le lecteur. Tout est fade et insipide, sauf l'histoire bien sûr qui aurait mérité un traitement plus original ou plus fort.
Ou alors, c'est moi qui l'ai trouvé ainsi parce qu'avant j'avais aligné des lectures particulières, passionnantes voire impressionnantes (Anaisthêsia, La vie mode d'emploi, Danser au bord des abîmes, ...). Un peu comme lorsqu'on mange un piment, et qu'on ne peut retrouver le goût des aliments moins forts, classiques avant un petit moment, le temps que s'estompe la brûlure.
Je vais donc m'en retourner en cuisine, histoire de me retrouver si ce n'est un piment, au moins un truc qui pique !