Froid mortel

Froid mortel, Johan Theorin, Albin Michel, 2013 (traduit par Rémi Cassaigne)
"Une école. Un centre de détention psychiatrique. Entre les deux, un couloir souterrain... que les enfants franchissent régulièrement pour rendre visite à leur parent interné. Jan Hauger, qui a réussi à se faire embaucher au sein de ce dispositif expérimental étroitement surveillé, ne rate pas une occasion d'être leur accompagnateur. Mais que cherche-t-il ? Et que se passe-t-il réellement dans les sous-sols obscurs et labyrinthiques de la clinique ?" (4ème de couverture)
C'est mon second essai de lecture de Johan Theorin. Je ne me souviens plus du premier que j'ai commencé et pas terminé, mais il ne m'avait pas emballé, et pour cause, puisque je ne l'avais même pas fini. Eh, bien me croirez-vous si je vous dis : "bis repetita" ? Ouais, je fais mon fiérot, je place une locution latine. En fait, je peaufine mes langues mortes, parce que la place de pape est vacante à partir de demain, alors si des cardinaux sont tentés par ma libre pensée et mon athéisme forcené, je fais les valises, je pars avec femme(s) -non, je déconne, vous pouvez oublier le "s", enfin surtout si c'est toi qui lis, Madame Yv !- et enfants -là, y'en a bien un "s"- direction Rome. Bon, j'avoue que m'habiller en grande robe blanche ne me fait pas "triper", mais je peux faire des sacrifices vestimentaires. A bon entendeur...
Bon, ad abrupto (je vous avais prévenu, je peaufine), revenons à nos préoccupations littéraires plutôt qu'à des hypothèses totalement loufoques -quoique. J'ai ouvert ce polar à la très belle couverture, très motivé. Très vite j'ai déchanté. Ab initio, je m'ennuie et plus je persiste et plus la motivation initiale rapetisse. Je ne parviens pas à m'intéresser à cette histoire qui traîne en longueur(s), je commence donc à passer des paragraphes, puis des pages, c'est mon modus operandi dans ces moments-là. Ce qui, je dois l'avouer n'est pas bon signe. Dans les livres où l'histoire ne me ravit point totalement, je me raccroche au texte, mais là, rien de bien folichon : ni mauvais ni bon. Alea jacta est. J'abandonne. Certes, je me sens un peu seul, car j'ai lu des billets positifs : Clara et Keisha entre autres (désolé pour ceux et celles que j'oublie). Mais, de gustubus et coloribus non disputadem. Comme je ne prétends pas détenir la vérité absolue sur ce coup et que errare humanum est, in fine, nolens volens, je veux bien dire que ce livre est un bon polar mais que j'y ai rien capté. Mais je ne partirai pas sans cette déclaration finale urbi et orbi : veni, vidi, vici ; vox populi, vox dei. Magister dixit : cogito ergo sum.
Si après tout cela, je n'ai pas le job, je n'y comprends plus rien : audaces fortuna juvat pourtant. Non mais.
Merci Carol, malgré cet échec et merci à Wikipedia et à Le français : langue de culture pour les locutions latines que je leur ai empruntées.
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monpetitchapitre 14/05/2013 15:50
Yv 14/05/2013 16:53
Alex-Mot-à-Mots 03/03/2013 16:39
Yv 09/03/2013 17:42
Dominique Poursin 02/03/2013 17:17
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Liliba 28/02/2013 14:42
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Yv 27/02/2013 08:58