Le fils du vent

Le fils du vent, Henning Mankell, Ed. Seuil, 2004
Fin 19ème siècle, Hans Bengler est un jeune entomologiste qui rêve de trouver l'insecte rare, non encore décrit, qui lui apportera reconnaissance et richesse. Il part dans le désert du Kalahari, découvre un enfant orphelin bochiman, le prénomme Daniel et décide de le ramener en Suède pour lui offrir une vie meilleure.
Roman non policier d'Henning Mankell : un beau conte philosophique sur le thème de l'enfant sauvage, qui est aussi un hommage à l'Afrique. (4ème de couverture). Les personnages sont crédibles, torturés, complexes. Juste ce qu'il faut pour faire un beau roman. Le contraste entre les paysages de l'Afrique et de la Suède à cette époque est édifiant et donne de l'intérêt en plus au livre, surtout qu'il renforce le mal-être de Daniel, l'enfant recueilli, qui ne rêve que de retrouver le sable, le soleil et la mer (toute allusion à une chanson connue est mal venue).
Le début du livre, le périple de Hans Bengler dans le désert est un peu long, mais dès que les choses sont mises en place, ce livre devient passionnant et très beau. On se prend à espérer pour ce jeune garçon qu'il retrouve un jour son cher désert, mais là, je vous laisse l'insoutenable suspense et le plaisir de lire ce formidable roman.
PS : J'avais oublié de remercier Armande qui m'a conseillé cette lecture. Désolé.