D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds

D'ailleurs les poissons n'ont pas de pieds, Jon Kalman Stefansson, Gallimard (traduit par Éric Boury).,
"Jon Kalman Stefansson entremêle trois époques et trois générations qui condensent un siècle d'histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que Stefansson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel marin autant que par la lyre. Ari l'ancien poète bien sûr, mais aussi sa grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d'autres céderont devant ses cheveux dénoués. Et c'est précisément à ce croisement de la folie et de l'érotisme que la plus de Jon Kalman Stefansson nous saisit, avec simplicité, de toute sa beauté." (4ème de couverture)
Bon, bon, bon, bon, bon... enfin, plutôt, mouais, mouais, mouais, mouais, mouais... Me voilà bien embêté, parce que je lis beaucoup de recensions très bonnes sur ce roman et qu'il m'a été conseillé. Oui, mais, je suis passé totalement à travers. A part quelques beaux passages (notamment ceux qui concernent Margrét et Oddur les grands-parents), je n'ai jamais réussi à trouver la porte d'entrée de ce roman. Les digressions, parenthèses et interventions de l'auteur sont oiseuses, énoncent des évidences sans vraiment y apporter de plus-value, qu'elle soit réflexive ou littéraire. Pis que cela, elles empêchent de bien suivre les histoires des héros, déjà pas simples à saisir du fait de l'écriture de l'auteur que j'ai trouvé assez désagréable -d'aucuns parleront ici de poésie, c'est sans doute cela, la poésie et moi avons des rapports compliqués, soit ça fonctionne parfaitement, soit ça casse tout de suite-, les différents narrateurs, les passages du "je" au "il" voire au "nous" sans vraiment de séparation claire. A dire vrai, dès le début, je sens que cet ouvrage ne m'emballera pas, et mon impression s'avère. Je ne comprends pas les citations en incise ou dans le texte, le style m'agace, c'est trop flou, je ne sais pas où veut et va en venir JK Stefansson, trop d'entrées, trop bavard, trop long. Une logorrhée insupportable pour moi. Je l'avoue ici, je fais ma confession -merci mon père-, je me suis arrêté bien avant la fin, je ne me sentais ni la force ni l'humeur de supporter cette inconsistance et cette incompréhension totale comme rarement il m'arrive de ressentir, pendant plus de 440 pages !
Beaucoup de bonnes recensions écrivais-je ci-dessus, Babelio s'en fait l'écho, mais en cherchant un peu, on en trouve également d'autres moins favorables.
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Emma 04/02/2016 06:15
Yv 04/02/2016 10:44
Alex-Mot-à-Mots 01/02/2016 14:44
Yv 01/02/2016 15:28
Noukette 01/02/2016 11:45
Yv 01/02/2016 15:28
dasola 31/01/2016 17:31
Yv 31/01/2016 18:34
manou 31/01/2016 09:38
Yv 31/01/2016 13:38
Itzamna 30/01/2016 22:40
Yv 31/01/2016 08:54
Violette 30/01/2016 15:42
Yv 30/01/2016 15:44
Aifelle 28/01/2016 13:07
Yv 28/01/2016 13:13
keisha 28/01/2016 09:40
Yv 28/01/2016 11:04
Jostein 28/01/2016 08:23
Yv 28/01/2016 11:03
Hélène 28/01/2016 08:20
Yv 28/01/2016 11:02
clara 28/01/2016 07:56
Yv 28/01/2016 11:02
Asphodèle 28/01/2016 07:10
Yv 28/01/2016 07:14