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Varvara

Publié le par Yv

Varvara, Patrick Weiller, Cohen&Cohen, 2015....

Lisant les avis d'obsèques dans le journal Le Monde, un marchand de tableau parisien y voit un jour le nom d'une vieille dame russe qu'il a visitée des années auparavant et dont le tableau d'une jeune fille peinte en 1800 par Elisabeth Vigée Le Brun lui est resté en mémoire. Et pour cause, il est quasiment tombé amoureux de cette toile, du modèle, une quadrisaïeule de la vieille dame. Il fait alors des démarches pour retrouver les héritiers et leur demander de racheter le tableau. Sa quête le mènera à New York. Il y retrouvera le chef d'œuvre, mais son actuel possesseur se livre à des pratiques douteuses en lien avec la mafia ukrainienne de Brooklyn.

Elisabeth Louise Vigée Le Brun (1755/1842) est en plein dans l'actualité culturelle de cette fin d'année puisqu'une exposition -jusqu'au 11 janvier 2016- au Grand Palais de Paris est consacrée à cette portraitiste de Marie-Antoinette et des grands de ce monde à son époque, ce qui lui vaudra l'exil en Russie entre autres destinations au moment de la Révolution

Dans ce roman, Patrick Weiller s'attarde sur les péripéties du marchand de tableau et sur l'histoire de la toile qui est en couverture, le portrait d'une jeune femme d'une vingtaine d'années à la beauté étincelante. Plus qu'un polar, c'est un roman qui permet d'en connaître un peu plus sur les dessous des ventes aux enchères, des pratiques des marchands de tableaux. Une sorte de compte-rendu autour de la tentative d'achat de ce tableau. L'aspect polar intervient surtout lorsque la mafia ukrainienne entre en jeu et que l'on comprend que l'héritier de la vieille dame russe n'est pas franchement honnête. Autour d'une vraie toile, d'une vraie peintre et d'un vrai modèle, Patrick Weiller construit sa fiction fort agréablement. Le rythme n'est pas haletant, mais on est assez vite pris par l'envie d'en savoir un peu plus sur ce tableau, le modèle et sur les mésaventures du marchand, honnête même s'il hésite à s'affranchir de quelques règles tant il est fasciné par la jeune femme peinte, son regard notamment.

Une histoire courte de 138 pages, dans sa superbe livrée noire absolue de la collection Art Noir de chez Cohen&Cohen, la collection qui allie polar et art et que vous connaissez maintenant. Quoi ? Certains la découvrent avec cet article ? C'est mal, ça veut dire que vous n'avez pas lu celui-ci ni celui-là... Un peu d'attention s'il vous plait et de constance à venir me lire, pour piocher plein d'idées lecture bien sûr, mais aussi parce que ça peut faire monter mes statistiques de visites (n'oubliez pas de commenter les articles, c'est encore mieux).

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Z
Fâche-toi pas, je vais noter celui-ci aussi.<br /> ça va pour tes stats ?
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Y
ça ira pour cette fois-ci...
A
Allons bon, voilà que tu veux faire monter tes statistiques, maintenant ?
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Y
A fond... bon, en fait, quand mon article est un peu court, je brode...
I
Bon d'accord, je n'avais pas identifié cette collection,ayant pourtant lu le billet sur le vol du Jocond... Mais ce dernier titre m'interpelle, bien tentée par ce genre d'histoire. Et 138 pages, c'est pas mal pour un intermède et pour découvrir une nouvelle collection. Petit plus, je suis sûre que ma maman appréciera aussi cette collection. ;-) Merci pour l'idée.
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Y
Ça sert à ça les rappels, à enfoncer les clous... C'est une très belle collection dans tous les sens du terme, si en plus, elle plaît à ta maman, tu m'en vois ravi
A
Ça m'étonnerait que tes statistiques t'angoissent !! ;-) J'aime bien les histoires de tableaux qui se baladent, je note.
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Y
non tu as raison, ça ne m'angoisse pas du tout. Un peu plus de visites et de commentaires, ce serait mieux, mais il faut aussi y répondre...